Emilien Jacquelin dresse un bilan contrasté après le Martin Fourcade Nordic Festival
Samedi dernier, le Martin Fourcade Nordic Festival faisait office de test pour les athlètes engagés. Le Dauphinois Emilien Jacquelin, après le difficile stage de Bessans (Savoie), était venu à Annecy (Haute-Savoie) pour se tester. Il s’est ensuite confié à Nordic Magazine.
- On vous a senti rapidement dans le dur : comment expliquez-vous cela ?
Il faisait chaud dès le début de la course mais cela a surtout été compliqué pour moi au niveau du tir. Je n’ai malheureusement pas pu mettre en place ce que j’ai travaillé à l’entraînement pendant nos stages.
- Y a-t-il de la déception ?
Forcément un petit peu. J’ai voulu jouer devant et faire le show parce que la course s’y prêtait. Mais, au tir, il me manquait cette stabilité au debout et ce calme au couché que j’avais bien travaillé pendant les séances en stage. Sans cela, c’est tout de suite plus dur de jouer les premières places.
- Que retenez vous de positif de cette course ?
Le public était très chaud et c’est toujours sympa de courir ici ! Cela fait chaud au cœur. Je viens de terminer un gros bloc de trois semaines en altitude juste avant de venir sur le MFNF et je vais devoir souffler désormais pour repartir de plus belle. Même s’il est assez difficile de tirer des conclusions après ce genre de show, je peux simplement dire que ce n’était pas très bon et qu’il y a encore du travail à faire.
- Avant Bessans, mi-août, vous avez décidé d’aller vous entraîner seul au col de Lavazè (Italie) : pour quelle raison ?
C’était un choix personnel. J’avais besoin de changer un petit peu d’air. Je n’ai pas eu trop l’impression de ressentir les effets de ce stage en altitude sur mon corps. Après, comme la fatigue commence à se faire ressentir après trois semaines intenses, cela devient plus difficile d’avoir de la fraîcheur sur la piste.
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