Biathlon : Emilien Jacquelin ambitieux à cinq mois du lancement de l’hiver
L’hiver prochain, les championnats du monde d’Oberhof (Allemagne), programmés dans le courant du mois de février 2023, constitueront l’objectif principal de tous les biathlètes. Parmi eux, on trouvera Emilien Jacquelin.
Double tenant du titre de la poursuite – ses tirs de Pokljuka (Slovénie) sont encore dans toutes les mémoires -, le Dauphinois voudra de nouveau briller sur cet exercice : « La passe de trois me plairait bien, avec, pourquoi pas, un titre sur la mass-start », confie-t-il, ambitieux alors qu’il a terminé son premier stage avec l’équipe de France il y a quelques jours.
Après deux mois loin de sa carabine, Emilien Jacquelin a d’ailleurs repris le tir lors de ce regroupement organisé à Beaulieu, en Haute-Loire : « J’avais besoin de couper radicalement, d’oublier l’approche mentale propre au tir, explique-t-il. La motivation est ainsi revenue tout naturellement, […] et la technique était au rendez-vous, naturelle, instinctive. On a répété nos gammes, avec notre entraîneur Patrick Favre, à raison de 100 à 200 balles tirées par jour. Il n’y a pas de révolution dans l’approche technique, juste de petits, tout petits ajustements. Le plaisir est là et je ne force rien. »
Il va enfin participer au Martin Fourcade Nordic Festival
Concernant la partie physique, le Villardien, double médaillé olympique en relais en février dernier à Zhangjiakou (Chine), révèle construire actuellement ses « bases physiques ». « Pour l’heure, j’emmagasine les heures sur le vélo, en course à pied et en ski roulette. J’ai débuté aussi la musculation, très spécifique à notre spécialité. Je travaille seul, en dehors des stages de l’équipe de France, sous la houlette de Vincent Vittoz qui m’accompagne souvent en voisin, détaille-t-il. J’ai mes repères, je me connais. »
Cet été, Emilien Jacquelin participera à plusieurs compétitions dont le Blink Festival lors du stage norvégien et le Martin Fourcade Nordic Festival, événement dont il n’a jamais pris le départ à cause, notamment, de sa blessure au poignet de l’année passée.
« La neige viendra plus tard, en octobre. D’ici là, j’apprends à doser mes efforts, à maitriser mon tempérament fougueux, tout en restant moi-même : un instinctif attiré par le panache. Je veux performer, mais à ma manière », termine-t-il, visant également un premier podium final du classement général de la coupe du monde.
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