Biathlon : Emilien Jacquelin fait parler de lui en Norvège
Seulement trente-septième du sprint de la coupe du monde de biathlon d’Oberhof (Allemagne) après avoir fauté à quatre reprises sur les tapis, dont trois lors du tir debout, Emilien Jacquelin n’a pas débuté l’année 2024 de la meilleure des manières. Particulièrement agacé après la course, l’Isérois a zappé la zone mixte où quelques journalistes l’attendaient.
Un comportement qui a d’ailleurs fait parler dans les médias norvégiens. Consultant pour la chaîne NRK, Ola Lunde n’a pas ménagé le Français. « Il ressemble à un artiste sans confiance en lui. Chaque fois qu’il termine son tir, il regarde l’entraîneur, déclare-t-il. Mais il ne peut s’en prendre qu’à lui-même. » « Il ne peut pas blâmer les entraîneurs », ajoute-t-il. Des entraîneurs qui, selon lui, devraient lui faire la leçon.
Si le commentateur sportif, ex-biathlète, a la dent aussi dure, c’est qu’il attend mieux du tricolore qui a déjà su séduire, au-delà du camp hexagonal, la caravane du biathlon mondial par son talent et son audace. Une sorte de « qui aime bien, châtie bien ».
Le biathlète de vingt-sept ans laissait son coach, Simon Fourcade, s’expliquer face à la presse étrangère. « Il y a eu trop d’erreurs au tir et je pense que nous manquons de confiance en ce moment, estimait le Pyrénéen. Nous avons aujourd’hui un pourcentage de réussite autour des 64% sur la course du jour. Avec de tels résultats, on ne peut pas espérer mieux. »
Une bien difficile période que traverse donc les Bleus du biathlon. Interrogé sur le manque de résultats des bleus, le Scandinave Sturla Holm Lægreid, deuxième de l’épreuve, espère retrouver très vite ses meilleurs rivaux au meilleur niveau : « Nous voulons affronter les Français qui ont toujours été de grands concurrents », indiquait-il, devant les caméras de la télévision publique.
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1 Commentaire(s)
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Oliver
05/01/2024 à 20 h 16 min
C’est mort ! La côte des Bleus commence à sacrément baisser notamment chez leurs supporters. Attention à ne pas tuer la poule aux œufs d’or.
Après une année post-Fourcade fantastique avec du cristal et de l’or olympique, les cadres ont pris un melon dèmesurè gavè aux réseaux sociaux.
Résultat, un putsch historique de quelques biathlètes pour virer leurs entraîneurs Vittoz et Fabre. Orgueil et vanité.
Mal leur en a pris, ils ont fait le choix du pote et ancien équipier Simon Fourcade.
Les français en roue libre tel Jacquelin et son « tir naturel »…MDR si la finalité c’est de tirer en 16 sec debout pour épater la gallérie alors il gagnera qu’une course en une saison. Ses titres en championnat du monde prennent le goût du « banco » ou « tapis » mais pas celui d’un professionnel avec une feuille de route. A force de se rêver en super-héros on reste immobile.
Quand on pense que Guigonnat faisait partie de ceux qui ont viré les coach est qu’il n’est même pas qualifié pour la poursuite !
Contrairement aux filles la relève masculine est bien pâle en IBU cup. Les cadors désormais champions de la FFLose le savent…
Pas sur que les sponsors apprécient longtemps, ça dépendra du public à l’heure des réseaux sociaux…Pfff malédiction