Biathlon : Emilien Jacquelin cherche encore
Ce samedi après-midi, sur le pas de tir d’Östersund (Suède), Emilien Jacquelin a pioché à plusieurs reprises lors du premier relais de l’hiver de coupe du monde. Trois fois au couché puis encore deux autres fois au debout. C’est que le Dauphinois ne parvient pas, avec constance, à reproduire ses performances individuelles en relais, comme on l’a vu la saison passée.
« Avant la course, j’avais ces vieux démons en tête, explique-t-il à Nordic Magazine. Mais j’ai aussi pensé à des très bons relais parce que l’année dernière, il n’y a pas eu que des mauvaises courses. Je pense à Oberhof, à Antholz ou au relais mixte des Mondiaux. »
Une longue discussion avec Stéphane Bouthiaux
À la différence du précédent exercice, Emilien Jacquelin a fait tomber les cibles avec ses balles de pioche. Il veut y voir un élément positif dans son cheminement : « Je vais pouvoir m’appuyer là-dessus et reconstruire positivement les choses sur les relais », estime le double champion du monde de la poursuite.
L’Isérois, que l’on a vu longuement discuter avec Stéphane Bouthiaux, directeur du biathlon à la FFS, après la course, explique ne pas encore être parvenu à identifier l’ingrédient « qui est en trop ou pas présent » pour maîtriser le tir en relais. « Le but est de trouver la petite différence, qui je pense est mentale, s’opérant entre une course individuelle et un relais », indique-t-il.
Ce dimanche, Emilien Jacquelin partira en deuxième position lors de la poursuite, son format fétiche, d’Östersund. Probablement libéré des contraintes mentales du relais.
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