Biathlon : Tuomas Harjulas rejoint la Team Electrofit
En biathlon, Tuomas Harjula n’est pas le plus connu du circuit international. C’est sans doute parce qu’il n’a pas encore intégrer l’élite. En coupe du monde, ses résultats le situent souvent en bas du tableau.
Le Finlandais a ainsi terminé la saison avec une quatre-vingtième place lors de l’individuel d’Oslo (Norvège). Son meilleur classement est un 67e rang. En IBU Cup, cet hiver, il n’a pas fait mieux qu’une 19e place à Sjusjøen (Norvège), sur une mass-start 60, au cours de laquelle le Français Valentin Lejeune s’est classé 6e. La faute à des problèmes de santé.
Le compétiteur, qui a atteint à trois reprises le top 15 mondial, n’exclut pas un surentraînement. Aux championnats de Finlande de biathlon d’été de 2023, il avait décroché l’or sur la mass-start.
Tuomas Harjula fait néanmoins parler de lui. Il vient de quitter l’équipe nationale A de son pays. « L’entraîneur en chef Erik Kulstad a beaucoup à nous donner à tous, mais j’ai décidé de partir », a déclaré le jeune homme né en 1998, chez nos confrères d’Iltalethi.
Le biathlète rejoint un groupe privé, la Team Electrofit. Il va donc travailler avec Niko Aapajärvi pour entraîneur. Pour lui, ce nouveau système profite à tout le monde. « Cela fait avancer le biathlon finlandais », s’enthousiasme-t-il. L’an dernier, il n’y avait en effet de biathlète dans l’effectif qui accueille aussi Vili Kotikumpu, Heikki Laitinen, Joonas Nelimarkka, Turkka Nieminen et Santtu Panttila.
« L’objectif de la prochaine saison est de terminer parmi les six premiers de la coupe du monde. J’ai la capacité de le faire tant au tir que physiquement, à condition de pouvoir réaliser une bonne saison d’entraînement en 2024 », annonce-t-il.
Celui qui vit à Vuokatti (Finlande) depuis dix ans et exerce la profession de militaire n’est pas le seul à rejoindre le Team Electrofit. Les fondeurs Anni Alakoski, Tiia Olkkonen et Olli-Pekka Laitila ont fait la même démarche.
En février 2023, Tuomas Harjula avait fait parlé de lui lors du sprint des Mondiaux d’Oberhof (Allemagne) qui avait viré au cauchemar. Il avait terminé cent onzième et bon dernier. Et pour cause. Lors de son premier tour, il avait chuté et cassé sa carabine. Sauf que, problème, quand le Finnois était arrivé sur le pas de tir, il n’y avait pas de carabine de rechange et la sienne était en piteux état. C’est une arme autrichienne récupérée en secours qui lui avait permis de lâcher ses balles.
Résultat : cinq fautes et plus de 3 minutes passées sur le pas de tir. Dépité, il n’avait pas fait les tours de pénalité qui lui étaient attribués. Son chronomètre s’était dès lors alourdi de 10 minutes supplémentaires, selon la règle 11.3.3.a. du règlement des compétitions de l’IBU qui punit de 2 minutes tout tour de pénalité non effectué.
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