Biathlon : Sverre Olsbu Roeiseland prépare l’avenir et les Jeux olympiques de 2026
En avril 2022, Sverre Olsbu Roeiseland prenait place à la tête de l’équipe féminine allemande de biathlon. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et le mari de Marte Olsbu Roeiseland a vu sa formation évoluer. Après les retraites de Denise Herrmann-Wick et Vanessa Hinz en 2023, le Norvégien voit peu à peu une nouvelle génération émerger au sein de son effectif.
Cette année, le coach scandinave a d’ailleurs effectué un premier choix fort en organisant le premier stage de préparation de son collectif plus tard qu’à l’accoutumée. « Nous voulions donner aux athlètes un peu plus de temps au printemps pour s’entraîner seuls. Ils ont leurs entraîneurs locaux pour travailler avec eux, explique-t-il au micro de l’IBU. Mon objectif est de ne pas trop en faire trop tôt. »
Et alors que les Jeux olympiques de Milan/Cortina (Italie) approchent à vitesse grand V, le coach de trente-quatre ans voit d’un bon œil le mélange des générations à l’aube d’un tel évènement. « Lorsque vous n’avez pas beaucoup d’expérience, tout est nouveau. Les jeunes athlètes verront les choses différemment et ne seront pas toujours sérieux. Il est toujours bon d’avoir un mélange d’athlètes plus jeunes et plus âgés, acquiesce-t-il. Ce sera également mes premiers Jeux olympiques. J’ai de l’expérience dans les grands événements depuis que je suis en Norvège. Il est important de faire des Jeux olympiques une compétition comme une autre, même si c’est l’objectif le plus important de la saison prochaine. »
Conscient de l’importance de former des jeunes biathlètes pour les préparer au haut niveau et rivaliser avec des viviers comme celui des Norvégiens, Sverre Olsbu Roeiseland se réjouit des performances des Allemandes en IBU Cup ou en Junior Cup : « Je pense que c’est une bonne chose que nous ayons une équipe B très forte. Nous avons fait venir Julia Tannheimer et Johanna Puff pour qu’elles acquièrent de l’expérience et elles se sont très bien débrouillées. C’est une bonne chose pour notre avenir », se félicite-t-il.
Mais cet hiver, le Norvégien devra composer sans une des taulières du groupe, Janina Hettich-Walz, qui a mis sa carrière en pause puisqu’elle donnera naissance à son premier enfant dans les prochains mois. « C’est une très bonne nouvelle pour elle mais c’est sûr qu’elle manquera à l’équipe. L’hiver dernier, elle a été l’une de nos meilleures athlètes avec des podiums et une médaille d’argent aux championnats du monde, rapelle-t-il. Même si elle va nous manquer, cela offre des opportunités aux jeunes athlètes. Je pense que les plus jeunes filles apprendront beaucoup et se mettront en avant. J’espère que Janina reviendra plus forte en 2026. »
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