Biathlon : malgré la chaleur, Eric Perrot s’est offert un joli podium sur le Martin Fourcade Nordic Festival
Septième en 2023 sur la mass-start de biathlon du Martin Fourcade Nordic Festival, Eric Perrot revenait cette année avec d’autres ambitions. Vainqueur de sa première course en coupe du monde à Soldier Hollow (États-Unis) l’hiver dernier, le Savoyard est cette-fois ci monté sur la boîte après une belle bagarre sur le Pâquier d’Annecy (Haute-Savoie).
Présent en zone mixte, le biathlète de vingt-trois ans est revenu sur sa performance au micro de Nordic Magazine tout en évoquant ses ambitions pour les semaines à venir.
- Quel bilan tirez-vous de cette mass-start du Martin Fourcade Nordic Festival où vous terminez sur le podium ?
Je suis satisfait car ce sont des conditions difficiles à chaque fois entre la chaleur et la fin du stage. Honnêtement, je me sentais vraiment mal. J’étais cuit et j’ai vraiment eu besoin de dormir hier [vendredi] et aujourd’hui [samedi]. Finalement, cela ne s’est pas si mal passé donc je suis plutôt content. Il m’en a clairement manqué sur la piste et le dernier tir. C’est un peu frustrant mais j’aurais signé pour cela aujourd’hui car vu la forme, c’était vraiment compliqué.
- Comment expliquez-vous ces difficultés éprouvées sur cette compétition ?
Je pense qu’il y a plusieurs choses. Forcément, on est sur des gros volumes d’entraînement et la forme fluctue un peu. En général, je me trouve plutôt bien durant l’été mais là, il y a eu un moment un peu plus compliqué. La chaleur est aussi un point spécifique qui m’est difficile à gérer. Cela me vide de mon énergie mais je pense avoir bien gérer en m’arrosant souvent. Sans ça, je n’aurais pas tenu !
- On imagine que retrouver le public français a du vous faire plaisir…
C’est génial et on en redemande ! Le public français est le meilleur du monde sans hésitation. Cela fait plaisir de le retrouver et les gens sont sympas et à fond derrière nous. J’ai hâte d’être au Grand-Bornand.
- Est-ce important pour vous de participer à ce type d’évènement se déroulant l’été ?
Ce sont des shows et j’adore ça ! Il n’y en a pas tant que cela l’été donc c’est vraiment l’occasion. C’est aussi pour cela que j’étais un peu frustré de ne pas être en pleine forme. Mais, encore une fois, je suis content de jouer et de m’amuser.
- Quel est votre niveau de satisfaction alors que l’été touche bientôt à sa fin ?
Je suis content de mon été même si j’ai eu quelques petits soucis avec ma cheville. Finalement, cela ne m’a pas tant gêné que ça. J’ai pu m’entraîner plutôt correctement. Sur les trois dernières semaines, j’ai fait du très bon travail et je sens qu’il y a une très belle progression. J’espère pouvoir le prouver sur les compétitions à venir.
- Que peut-on vous souhaiter pour la prochaine saison de la coupe du monde ?
De toutes les prendre [Rires] ! Je sais ce que cela coûte même si je ne l’ai jamais joué à 100%. Mais je vois bien ce que cela demande et je fais tout mon possible au quotidien pour ces choses-là. J’ai déjà vu Quentin [Fillon-Maillet] gagner le gros globe et j’ai donc quelques idées en tête pour la manière dont il faut s’y prendre. Pour l’instant, je n’ai pas encore le niveau mais à moi de l’élever pour m’en rapprocher ces prochaines saisons.
A lire aussi
Les cinq dernières infos
- Combiné nordique | Villach : Romane Baud à nouveau dans le top 3 en FESA Cup
- Biathlon : Siegfried Mazet nommé parmi les nouveaux mentors du programme de formation des entraîneurs de l’IBU
- Biathlon : Johannes Thingnes Boe attendu au tournant aux championnats de Norvège après un été loin des stages de l’équipe nationale
- Biathlon : Geilo remplace l’étape de Sjusjøen en IBU Cup
- Ski de fond : après Petter Northug Jr, Marit Bjoergen a elle aussi droit à sa statue