Biathlon : « Chaque jour est une confirmation de ce qui a été fait et un nouveau pallier à aller franchir », assure Eric Perrot
L’hiver dernier, le Peiserot Eric Perrot a passé un cap en fin d’exercice au cours d’un mois de mars marqué par plusieurs coups d’éclat : victoire lors du relais mixte de Nove Mesto (République tchèque), podium en relais masculin et, surtout, premier podium individuel en coupe du mode du côté d’Östersund (Suède). C’était lors d’une mass-start parfaitement maîtrisée qui faisait de lui le troisième Français de la saison, seulement, à monter sur une boîte.

Pourtant, lorsque Nordic Magazine, qui l’a rencontré la semaine passée lors du stage de Corrençon-en-Vercors (Isère), lui a demandé si l’année à venir allait être celle de la confirmation, le Savoyard a répondu par la négative. « Chaque jour est une confirmation de ce qui a été fait et un nouveau pallier à aller franchir, expliquait-il avec son habituelle assurance. Je n’ai pas envie de me dire que c’est une saison de confirmation parce que cela voudrait dire que je vais stagner. Ce n’est pas le but puisque je veux essayer d’aller au plus haut niveau et chercher les premières places. Mon niveau augmente, je le sens, et les objectifs également. »
Il a déjà eu Simon Fourcade comme entraîneur par le passé
A bientôt 22 ans, il les fêtera ce jeudi, Eric Perrot révèle être toujours dans le même état d’esprit, « offensif, précise-t-il tout de go, avec l’objectif de continuer à faire le biathlon que j’aime en bossant bien ». Pour cela, l’homme aux trente-six départs en coupe du monde indique avoir « plein de points » à travailler au cours de l’été sous les ordres de Simon Fourcade et Jean-Pierre Amat, ses nouveaux entraîneurs.

Le Villardien, d’ailleurs, est très « apprécié » par le Peiserot, qui l’a déjà connu chez les juniors il y a quelques saisons et a été à l’origine de son recrutement. « Il y a beaucoup de communication avec lui, ce qui est important pour moi et tout le groupe. Je suis super heureux de le retrouver, se réjouit-il. C’est quelqu’un de très social et humain qui comprend les athlètes pour en avoir été un. »
Eric Perrot, qui aime à dire qu’il a besoin de découvrir de nouvelles perspectives et façons de faire chaque année, est donc servi en ce début d’été : « On a de très beaux projets ensemble pour les trois prochains hivers qui nous conduirons jusqu’aux Jeux olympiques », confirme le vice-champion du monde militaire du sprint.
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