Biathlon : « Une expérience inoubliable »
Vendredi matin, pour terminer les épreuves de biathlon du Festival olympique de la jeunesse européenne (FOJE) de Vuokatti 2022, Amandine Mengin, Violette Bony, Gaëtan Paturel et Lou Thiévent ont remporté la médaille d’or lors du relais mixte.
Une compétition venant couronner un groupe qui vivait l’une de ses premières expériences à l’étranger. « C’était une semaine inoubliable et incroyable avec une équipe au top », confirme au micro de Nordic Magazine Amandine Mengin, également médaillée de bronze lors de l’individuel.
C’est d’ailleurs la Bressaude qui a débuté le relais. Un rôle de lanceuse qu’elle appréhendais car « ce n’est pas rien » de devoir prendre la piste la première sur une telle course. « Mais se battre pour une si belle équipe donne de la force, ajoute-t-elle. J’ai donc ramené le relais du mieux que je pouvais, en septième position et en donnant tout sur les skis. » Avec une petite balle de pioche, Amandine Mengin laissait donc les Bleus dans le coup au moment de passer le témoin virtuel à Violette Bony.
« Une grande journée »
« J’ai adoré qu’Amandine soit ensuite sur le bord de la piste pour m’encourager, lance cette dernière. Tous les encouragements nous ont transcendé. » Pour sa part, la biathlète venue du club des Dragons d’Annecy (Haute-Savoie) faisait forte impression sur les skis avant de réaliser un sans-faute inattendu au debout : « Je n’ai pas compris, mais elles sont toutes rentrées », rigole-t-elle. Gaëtan Paturel, premier des deux garçons, était donc parfaitement lancé en quatrième position et à quelques secondes de la tête.
Rapide dans le premier tour pour tenter de rattraper le trio de tête, il ne parvenait cependant pas à recoller. Avec deux pioches sur un couché réalisé dans un vent tourbillonnant, le Rochois ressortait de nouveau au pied du podium mais, cette fois, ses efforts étaient récompensés sur la piste. « Je suis revenu dans les skis puis fait le plein au debout ! Je ressors avec le Tchèque que je fais sauter dans le dernier tour. C’était fou », se rappelle-t-il.
Avec une marge de 20 secondes sur ses premiers rivaux, Lou Thiévent, qui avoue avoir « beaucoup stressé », n’a pas flanché pour offrir le titre aux Bleus devant les Tchèques et les Polonais. « Cela a été éprouvant émotionnellement, mais je me suis appliqué et cela a fonctionné, explique-t-il. C’était une très grande journée, probablement un des moments les plus incroyables de notre vie. »
Une journée terminée par une Marseillaise puis une cérémonie de clôture en apothéose lors de laquelle Lou Thiévent portait le drapeau bleu-blanc-rouge.
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