Biathlon : un programme bien chargé pour l’Allemande
Il y a quelques jours, Franziska Preuss s’est offert une pause dans sa préparation estivale le temps d’une cérémonie officielle dans la résidence de Munich. Au sein de l’ancien château des rois de Bavière, la biathlète a reçu l’Ordre bavarois du Mérite. Une distinction qui récompense les efforts hivernaux réalisés, par la native de Wasserburg am Inn (Allemagne), qui sont le fruit d’une routine millimétrée, comme elle l’a révélé à l’IBU.
« Je me lève à 6 h 45 et je vais directement à la salle de bain, c’est là que tout commence ! » plaisante Franziska Preuss. Après un rapide passage sur son téléphone pour analyser son sommeil et son rythme cardiaque de la nuit, l’athlète passe à table, au menu : « Un bon porridge, avec un peu de yaourt, des fruits, des graines et un peu de miel et surtout un café ».

Une fois la collation terminée, l’heure est à l’activité physique qui peut varier en fonction des jours : « Avant d’aller m’entraîner, en fonction du temps et de la météo, je fais quelques exercices, je peux faire du tir ou parfois du yoga ». S’ensuit alors une journée d’entraînement ou de préparation qui se termine systématiquement par une vérification avant d’aller se coucher : « Le soir, je regarde ma liste de contrôle pour voir si j’ai oublié de faire quelque chose. J’ai toujours peur d’avoir zappé le test anti-dopage ».
Une perfectionniste de l’entraînement
« Si quelque chose ne fonctionne pas ou se passe mal, je suis stressée et pessimiste » concède la biathlète aux 48 podiums en Coupe du monde qui accorde donc beaucoup d’importance à sa routine pour performer. Si l’entraînement est crucial, Franziska Preuss avoue une faiblesse : « Faire ses valises n’est pas mon activité préférée, je suis du genre à les faire à la dernière minute et ça rajoute du stress ». Ce dernier peut entraîner quelques absences : « un jour, j’ai oublié mes munitions à la maison, quand ça arrive, on se sent vraiment stupide ! »
Les carrières professionnelles ont besoin de discipline et elles dictent la vie privée. L’Allemande en est bien consciente, même si pour elle c’est la partie la plus difficile du métier : « C’est dur de ne pas pouvoir passer autant de temps avec sa famille, de rater certains événements… Pour moi, c’est compliqué, mais je sais que ça ne durera pas et que je pourrais rattraper ce temps avec eux dans quelques années ».

À trente ans, Franziska Preuss a encore de belles années de biathlon devant elle. L’heure est à la préparation pour celle qui s’est classée à la onzième place du général de la coupe du monde l’hiver dernier.
A lire aussi
- Biathlon : Franziska Preuss et Vanessa Hinz décorées par l’ordre du mérite en Bavière
- Biathlon : Juliane Fruehwirt retrouve la compétition sur un ultra-trail après un lourd accident
- Biathlon : intensité, cohésion, travail mental… l’Allemagne affute ses armes pour l’hiver prochain
Les cinq dernières infos
- Biathlon | Anna Gandler rentre à la maison, Felix Leitner ne viendra pas en Suisse : de la casse en équipe d’Autriche sur les Mondiaux de Lenzerheide
- Ski nordique : la totale du dimanche soir
- Biathlon | « Il fallait mettre le plein et j’ai mis le plein » : comment Eric Perrot a remonté douze places pour s’offrir la médaille de bronze de la poursuite des Mondiaux de Lenzerheide
- Biathlon | Lenzerheide : l’album photo d’Eric Perrot avec sa médaille de bronze conquise lors de la poursuite des championnats du monde
- Biathlon | « Je me sens complétement vidé » : pour obtenir sa douzième médaille d’or individuelle aux Mondiaux, Johannes Thingnes Boe s’est employé à Lenzerheide
Articles similaires
