Biathlon : « On se met peut-être la pression les uns les autres », explique Quentin Fillon-Maillet
Depuis le début de la coupe du monde 2021/2022 de biathlon, deux relais masculins ont déjà eu lieu. Le week-end passé à Östersund (Suède) puis ce dimanche à Hochfilzen (Autriche). À chaque fois, c’est la Norvège, intouchable et présente sur le podium lors des dix-sept dernières courses, qui s’est imposée. Derrière, on retrouve l’équipe de France, d’abord à onze secondes puis à vingt-et-une.
Mais, alors, pourquoi les hommes de Vincent Vittoz n’arrivent-ils pas à aller chercher leurs rivaux norvégiens sur l’exercice du relais ? « Il ne faut pas se leurrer, pour les battre, il faut tirer comme eux parce qu’ils ont une très grosse équipe et skient aussi vite que nous », répond à Nordic Magazine Fabien Claude, lanceur de l’équipe de France depuis le début de saison.
Emilien Jacquelin souligne la qualité du relais norvégien
Ce dimanche, les biathlètes tricolores ont fauté à six reprises en première partie de course, soit le double de leurs adversaires. « Ils prennent rapidement les devants, confirme Simon Desthieux. Si on veut être au top, il faudra forcément l’être sur le pas de tir. On a été en retrait dès le début avec des erreurs par-ci, par-là. Si on veut jouer la gagne, il faut être impeccables partout. »
Pour expliquer ces erreurs sur le pas de tir, le Jurassien Quentin Fillon-Maillet, auteur du 10/10 ce dimanche midi dans le Tyrol, va chercher du côté mental. « On se met peut-être la pression les uns les autres pour ne pas faire trop de pioches, estime-t-il. À mon sens, il faut qu’on se détende avant le départ, ce que j’essaye de faire, pour être capables de produire les mêmes performances en individuel qu’en relais. »
« Il faut plutôt mettre en avant la qualité du relais norvégien qui fait une superbe course. Ce n’est pas nous qui font un mauvais relais, ce sont eux qui font des relais de qualité », relativise Emilien Jacquelin, pas inquiet pour le collectif tricolore à moins de deux mois des Jeux olympiques de Pékin 2022. « L’essentiel sera d’être là lors de ce relais », termine Simon Desthieux, en mode chercheur d’or.
Les cinq dernières infos
- Combiné nordique | Léna Brocard dresse le bilan de sa saison : « Je suis sur la bonne voie »
- Ski nordique : le programme du samedi 10 juin
- Biathlon : l’IBU révèle ses nouveaux ambassadeurs
- Ski de fond : la Ski Classics lance un programme pour les pays émergents
- Ski de fond : Simen Hegstad Krueger bientôt marié