Biathlon : un week-end pour prendre des repères pour l’équipe de Cyril Burdet
Présent en compagnie de tout le staff de l’équipe de France de biathlon ce week-end à La Féclaz (Savoie) dans le cadre du premier Summer Tour de la saison, Cyril Burdet, entraîneur de la formation féminine, a apprécie la performance de ses athlètes. Portées par Lou Jeanmonnot, nouvelle championne de France d’été du sprint, les Bleues ont rendez-vous avec la poursuite ce dimanche, sous l’œil avisé de leur coach.
- Quel bilan tirez-vous de cette première journée sur ce Summer Tour ?
Indépendamment du résultat, nous sommes en plein période de travail donc ce qui nous intéressait, c’est de se réunir et de créer des conditions de compétition réelles avec un dossard et des adversaires. L’idée est, tout d’abord, de continuer la phase de travail dans laquelle nous sommes installés depuis plusieurs mois. Il fallait faire cette course avec l’enjeu d’aller chercher une performance. Mais aussi, et surtout, de mettre en place ce qui est travaillé quotidiennement à l’entraînement. À chaud, il y en a qui ont très bien réussi et d’autres beaucoup moins. Mais c’est tout l’enjeu de cette compétition où l’on tire des enseignements et où l’on identifie où ont été les problèmes.
- Quels sont les enjeux de ces courses d’été pour votre groupe ?
Ces épreuves sont un petit peu les « balises » de l’automne. Cela nous permet d’avoir des rendez-vous réguliers pour se confronter en interne au niveau national. Cela permet, encore une fois, de voir en conditions réelles ce qui est travaillé à l’entraînement.
- Justine Braisaz-Bouchet s’est adjugée la deuxième place juste derrière Lou Jeanmonnot ce samedi, que retenez-vous de son retour sur ce type de compétition ?
Je ne suis pas surpris. Je pense que l’on voit très bien à l’entraînement qu’elle n’est pas encore à son meilleur niveau. Elle est capable d’aller beaucoup plus vite sur la piste selon moi. Mais c’est assez logique et cela suit son cours. Elle est déjà rapide. J’ai également vu une Lou [Jeanmonnot] très rapide comme elle l’a été sur l’épreuve de ski de fond du Martin Fourcade Nordic Festival. J’ai vu une Julia [Simon] dans le tempo aussi même si elle n’est pas à son meilleur niveau de l’an dernier. Nous ne sommes que début septembre et je suis très en confiance sur ce qu’elle va être capable de produire physiquement dans les mois qui viennent. Je suis globalement satisfait des troupes même s’il y a encore du travail sur le pas de tir pour stabiliser. Cela laisse une marge de progression.
- Vos athlètes étaient équipées d’un traceur GPS aujourd’hui, comment l’utilisez-vous au sein de la préparation ?
Ce sont des éléments concrets sur lesquels on travaille. Elles ont toutes des consignes ou des stratégies personnelles dans la gestion de course mais aussi sur des secteurs particuliers. Cela nous permet de constater par la suite ce qui a été réussi ou pas et de voir où est-ce que l’on peut encore gagner du temps techniquement ou physiquement.
- Qu’attendez-vous de la poursuite prévue ce dimanche ?
Sur la poursuite, au sein du groupe, on a celles qui apprécient le format et celles qui le redoutent un petit peu plus. C’est l’occasion de se confronter à cela dès demain [dimanche]. Derrière, on enchaînera sur une nouvelle période de travail en altitude à Bessans dans la continuité de ce que l’on a initié à Font-Romeu.
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