Biathlon : le gros globe est proche pour Julia Simon
Le compte à rebours est lancé. Ce jeudi à la mi-journée, avec l’individuel d’Östersund (Suède), c’est la ligne droite finale de la saison de coupe du monde de biathlon qui se lancera. Cette course, donc, sera la première des cinq dernières de l’hiver décomptées au classement général. Ainsi, elle revêtira, encore une fois, d’une importance folle pour Julia Simon, en tête de la hiérarchie mondial depuis début décembre.
Avec 158 points d’avance sur la Suédoise Elvira Oeberg, qui a annoncé mercredi dans les médias de son pays avoir abandonné la course au gros globe, et 173 sur l’Italienne Lisa Vittozzi, qui se transforme de plus en plus en dernière rivale, la biathlète des Saisies (Savoie) a déjà une main et plusieurs doigts sur le précieux trophée. Pourtant, dans le clan français, comme depuis de longues semaines, on s’évertue à ne pas spéculer.
Sandrine Bailly devrait bientôt avoir une successeur
« Pour moi, c’est exactement la même configuration que les autres week-ends disputés jusqu’à présent. On se rapproche de la fin donc chaque point compte, et l’objectif sera forcément d’essayer d’en gagner une pour faire la meilleure opération possible au général. Mais, pour cela, il faut surtout se concentrer sur la manière comme depuis le début de l’hiver », glisse Cyril Burdet, son coach, à Nordic Magazine.
Plus les courses passent et plus Julia Simon se rapproche d’une victoire au classement général de la coupe du monde qu’aucune Française n’a gagné depuis 2005 et le sacre de Sandrine Bailly. Mais cela ne semble pas atteindre la Villaraine : « J’ai l’impression qu’elle tient son schéma depuis plus de trois mois maintenant et qu’elle sait exactement ce qu’elle a à faire », estime son entraîneur.
« Si tu ne sais pas qu’elle a été malade, tu ne le vois pas »
Concernant les soucis respiratoires de la numéro une mondiale, conséquences d’une infection à la Covid-19 après les Mondiaux, « cela va beaucoup mieux », rassure Cyril Burdet. « Elle n’a toujours pas encore des sensations 100 % bonnes, mais, de ce que j’ai vu sur la reconnaissance [de mercredi], l’énergie est bonne. Il va falloir qu’elle gère un petit peu cela, mais sur un effort de 15 kilomètres, je pense que ce sera moins gênant sur un sprint. J’étais un petit peu plus inquiet la semaine dernière où, sur le décrassage de veille de sprint, cela se voyait beaucoup plus [qu’elle était gênée]. Là, si tu ne sais pas qu’elle a été malade, tu ne le vois pas. »
Dans quelques heures, si l’individuel d’Östersund se passait positivement pour Julia Simon, toutes les inquiétudes pourraient n’être plus que futilités face à la joie d’un gros globe de cristal (quasiment) assuré. Portant, il ne faudra pas compter sur le staff tricolore pour crier victoire avant que les calculs mathématiques ne couronnent officiellement la Savoyarde.
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