Biathlon | « Il n’y a rien de dangereux » : de nouveau gênée par un trouble du rythme cardiaque lors du sprint de Kontiolahti, Ingrid Landmark Tandrevold ne cède pas à la panique

Biathlon : Ingrid Landmark Tandrevold a des troubles du rythme cardiaque

Il n’y a pas que les Françaises Julia Simon et Justine Braisaz-Bouchet qui vivent un début d’hiver délicat. La Norvégienne Ingrid Landmark Tandrevold, numéro trois mondiale la saison passée, entre également dans cette catégorie. Si ses résultats au tir, avec une erreur lors de l’individuel court et une autre sur le sprint, ne posent pas problèmes, c’est son cœur qui fait des siennes.

Lors des deux courses de la semaine, la Scandinave a effectivement dû s’arrêter sur le parcours pour ralentir son pouls. Samedi, lors du sprint, c’est directement à la sortie du pas de tir après son couché qu’elle s’est arrêtée. Dans une vidéo captée par la télévision norvégienne TV2, on voit effectivement Ingrid Landmark Tandrevold à l’arrêt pendant une trentaine de secondes… avant de repartir.

« Je vais très bien. Mais c’est dommage d’avoir à nouveau une mauvaise expérience et cela fait mal de se rendre compte qu’on ne peut pas contrôler la situation, a-t-elle expliqué à l’arrivée sur l’antenne de TV2, à l’issue d’une course terminée au trente-et-unième rang. Je souffre d’un trouble du rythme cardiaque. Il devient élevé, puis je dois essayer de le faire revenir à la normale. Cela fait longtemps que cela ne m’est pas arrivé, la dernière fois c’était probablement pendant les Jeux olympiques de Pékin 2022. »

Elle est inquiète pour la suite de sa saison

Pour autant, Ingrid Landmark Tandrevold ne veut pas céder à la panique. « Je suis suivie de près, indique-t-elle. Je ne suis pas inquiète pour ma santé, il n’y a rien de dangereux. Je sais qu’il est facile de l’être lorsque quelque chose ne va pas avec le cœur, mais ce n’est ni dangereux, ni grave. Si c’était le cas, je ne ferais pas de ski de compétition. »

En revanche, la Norvégienne se dit « inquiète » pour sa saison de coupe du monde. « Il n’y a aucun doute à ce sujet, confirme-t-elle. Je ne peux pas continuer à faire de la compétition de très haut niveau dans cet état. »

Après la course, Ingrid Landmark Tandrevold est d’ailleurs restée de longues minutes à discuter de la situation avec son staff sur le stade de Kontiolahti.

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