Biathlon : Quentin Fillon-Maillet en quête de renouveau
Cet été, le Jurassien Quentin Fillon-Maillet s’est réfugié dans le travail. Touché par une saison 2022/2023 à deux petits podiums individuels en coupe du monde, le double champion olympique de Pékin est effectivement redescendu sur terre de manière brutale. Pourtant, au moment de tirer le bilan de son année, QFM ne voulait pas retenir le négatif « parce que cela va m’énerver et me miner tout le printemps ».
« Je me dis simplement que je suis content du niveau minimum que je suis parvenu à maintenir tout l’hiver avec une vingtième place comme plus mauvais résultat. Comparé à certaines années, c’est loin du compte, mais je n’ai jamais été aussi régulier sur une saison à part l’hiver dernier. Je n’ai pas toujours été déçu de la manière, mais plutôt du résultat », complétait le douanier après la dernière course des championnats de France de Bessans (Savoie).
Ainsi, Quentin Fillon-Maillet a remis l’ouvrage sur le métier. « J’avais envie de me recentrer sur mon projet plutôt que sur le bling-bling extra sportif qui me fait plaisir, mais qui n’est pas mon quotidien », avouait-il début septembre en marge du Martin Fourcade Nordic Festival en référence à ses nombreuses sorties de l’année dernière à la suite de sa saison historique.
C’est que le Grandvallier vise à revenir, la saison prochaine, le meilleur : « Je suis plutôt confiant et très motivé pour cette année, confirmait-il. L’hiver dernier m’a quelque peu piqué donc j’ai envie de monter plus souvent sur la première marche. »
Un tir qui lui pose problème
Impérial il y a quelques semaines lors de la poursuite du Summer Tour de La Féclaz (Savoie), Quentin Fillon-Maillet a encore montré de belles choses le week-end passé à Arçon (Doubs). Deuxième du sprint court puis quatrième de la poursuite avec un 14/20, il a continué sa montée en puissance… tout en se montrant déçu par son tir. « C’était brouillon », rageait-il dimanche au micro de Nordic Magazine.
« Je ne suis pas trop inquiet parce que, sur les dernières séances, les sensations étaient bonnes voire très bonnes, mais il faut que je le mette en place en compétition, complétait-il. J’ai fait une programmation un peu différente cet automne avec très peu de tir dans des formats compétitifs. Est-ce que ça manque un peu de repères là-dessus ? Peut-être. Il reste encore un mois pour remettre l’église au centre du village et fignoler les derniers détails ! »
Le biathlète de 31 ans se sait capable de mieux et il voudra le prouver à partir de la fin novembre en coupe du monde.
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