Biathlon : pas de Français dans le top 10
Outre Oscar Lombardot, qui a signé une belle seizième place synonyme de meilleur résultat en coupe du monde de biathlon, l’individuel court masculin d’Antholz (Italie) ne s’est pas passé de la meilleure des manière pour les Bleus. Eric Perrot, Antonin Guigonnat et Fabien Claude reviennent pour Nordic Magazine sur leur course.
Eric Perrot : 18e à 17/20
« C’était un enfer, vraiment dur ! C’était très physique et éprouvant mentalement parce que la piste était très difficile et instable à skier. Je suis tout de même content du combat que j’ai livré même s’il me manquait un peu de peps pour aller chercher mieux. J’ai donné le maximum ! J’arrive assez frais sur le début du dernier debout donc j’ai voulu l’attaquer et je ne recharge pas assez bien pour le dernier coup… Je fais un coup à sec puis je me reprends et cela m’a fatigué. Je rate donc la dernière par manque de lucidité. C’est dommage, mais c’est le jeu. »
Antonin Guigonnat : 20e à 18/20
« Je suis content de la gestion physique, mais pas du tir. J’aurais largement pu tirer à 19/20. J’ai mis de bonnes choses en place pour arriver à 18/20 et je suis donc déçu de ne pas en rater une de moins. Physiquement, il en manque encore un peu. Je me sens bridé. J’ai profité de l’IBU Cup pour faire du bon ski et essayer de trouver un état d’esprit différent. Il n’y a pas de tour de magie. Il y a un bon niveau en IBU Cup qui permet de mettre en place de belles choses et, en coupe du monde, c’est toujours la même réalité avec Johannes [Thingnes Boe] qui écrase tout. Je n’ai pas de trop de vision pour la suite de la saison : les quatre places pour les Mondiaux semblent déjà attribuées. »
Fabien Claude : 26e à 16/20
« Le premier debout [à trois erreurs] me coûte la course. Je suis ensuite obligé de me battre sur les skis pour rester dans la course mentalement. Je fais tout de même une belle deuxième moitié de course, mais c’est dommage. Sur mes fautes, je n’ai pas d’excuse : j’attaque bien mon tir, je prends bien le temps de respirer, mais les balles ne rentrent pas… Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas tourner dans le bon sens. C’était tellement dur sur la piste ! Il faut garder la tête haute et regarder vers l’avant en essayant de remettre les balles au tir. »
(Avec Pablo Henriques, à Antholz)
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