Biathlon : l’état d’urgence est déclaré pour le tir couché de Martin Ponsiluoma
Vendredi matin, lors de l’entraînement masculin de veille de poursuite, Jean-Marc Chabloz avait un seul client à surveiller sur le pas de tir du Grand-Bornand (Haute-Savoie) : Martin Ponsiluoma. La veille, sur le sprint, il s’était classé cinquante-huitième, notamment plombé par un 1/5 au tir couché.
« Il est tout à droite, explique le coach de tir suisse de l’équipe nationale suédoise à Nordic Magazine. Cette tendance est arrivée depuis le début de la coupe du monde à Kontiolahti. J’arrive à l’expliquer techniquement. Avec les images de l’IBU prises de face, on voit les différences entre son tir de réglage et son tir de compétition. Aux réglages il incline ainsi sa carabine légèrement sur l’intérieur et, dès qu’il est en course, il va sur l’extérieur. C’est clair et net et ça explique les deux centimètres et demi à chaque fois. Jeudi, s’il maintient sa carabine comme au tir de réglage, il loupe une seule cible. »
Un entraînement personnel fructueux
C’est ainsi que Jean-Marc Chabloz a imposé une séance de tir personnalisée à son élève pour tenter de corriger définitivement cette erreur de position. « J’ai épuisé un peu les mots et je dois faire quelque chose, lance l’Helvète. Jeudi soir et aujourd’hui [vendredi], on a essayé de faire un effet psychologique en changeant sa position pour lui relâcher le bras. J’ai avancé un petit peu la position de sa main et il a senti que c’était tout de suite bien. »
Ainsi, sur cette session individuelle, Martin Ponsiluoma s’est montré très précis, ne manquant que trois cibles en douze séries.
Ce samedi midi, le Suédois participera à la poursuite où il tentera une remontée fantastique. « Il doit simplement faire une course normale, ce qu’il a fait tout l’automne quand c’était lui qui faisait le plus de sans faute au couché de toute l’équipe », estime Jean-Marc Chabloz.
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Max
26/12/2024 à 14 h 32 min
La mobylette suédoise.