Biathlon : une premier retour positif pour Martin Bajcicak
Coach du groupe féminin de la sélection nationale tchèque de biathlète depuis le printemps, Martin Bajcicak prend peu à peu ses marques avec son nouvel environnement.
Axé sur la partie de l’entraînement concernant le ski de fond, le Slovaque a déjà pu observer le fonctionnement de ses athlètes. « J’ai eu l’occasion de les observer lors des premiers tests à Jablonec. […] J’ai constaté que les filles avaient un niveau élevé. Non seulement sur le plan professionnel, mais aussi sur le plan physique. J’ai organisé les séances d’entraînement en fonction de l’expérience acquise lors des stages précédents et les filles se sont montrées encore meilleures sur certains points. Je suis satisfait », explique-t-il à sur le site de l’Association tchèque de biathlon.
Actuellement en stage à Ramsau am Dachstein (Autriche), la République tchèque est maintenant dans le vif du sujet de sa préparation estivale : « Ici, nous allons entrer dans une plus grande intensité. Je suis curieux de voir comment les filles se comporteront sous une charge maximale. On a également déjà commencé à inclure des séances d’entraînement spécifiques », révèle l’ancien fondeur.
« Nous nous appuyons sur un système d’entraînement qui a bien fonctionné jusqu’à présent, reprend-il. En tant qu’entraîneur responsable de la partie physique, je devrais y apporter de nouveaux éléments pour permettre aux filles d’être capable d’accélérer à tout moment dans une course. »
Les collectifs féminins et masculins réunis en stage
À Ramsau, où les biathlètes tchèques alternent entre ski-roues, musculation, course à pied ou encore VTT, les groupes fédéraux féminins et masculins construisent leurs séances d’entraînement ensemble. Au vu des températures caniculaires frappant une grande partie de l’Europe, les Tchèques ne peuvent cependant pas retrouver les skis en rejoignant le glacier.
Tant bien que mal, les coachs parviennent tout de même à trouver quelques alternatives. « Nous commençons tôt le matin ou plus tard dans l’après-midi. Par exemple, nous avons fait un grand tour de piste dès huit heures du matin. À cette époque de l’année, il faut tenir compte de la chaleur, on ne peut pas annuler l’entraînement », déclare Michael Malek, entraîneur de l’équipe masculine.
En réunissant les deux collectifs, diverses opportunités s’offrent aux athlètes tchèques : « Les gars et les filles se stimulent mutuellement. Nous nous entraînons principalement au relais de cette manière. C’est également bon pour le moral, car vous ne tirez plus seulement pour vous, mais aussi pour quelqu’un d’autre », termine le coach des hommes.
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