Biathlon : une cause qui lui tient à coeur
Ukaleq Slettemark est née à Nuuk, capitale du Groenland. Si le territoire est rattaché au Danemark, la biathlète court sous les couleurs groenlandaises. Attachée à son territoire, elle milite pour le préserver en s’impliquant dans le développement durable. Elle est d’ailleurs l’une des ambassadrices de l’IBU dans ce secteur.
À l’occasion d’une conférence de GSSport24 sur le sujet, l’athlète est revenue sur le déclic qui l’a poussé à s’impliquer pour l’instance internationale : « Au Groenland, j’ai vu le recul des glaciers de mes propres yeux. Ça m’a permis de prendre conscience de l’impact du changement climatique de manière très personnelle. Il ne s’agit pas uniquement de sport, il faut protéger notre monde pour les générations futures ».

Sensibiliser via les réseaux sociaux
Rapidement, celle qui a marqué l’histoire de son pays, en participant au premier relais mixte du biathlon groenlandais, s’est alors demandé comment elle pouvait réduire son impact sur l’environnement. « J’ai commencé à travailler sur mon empreinte en réparant mes équipements, en réduisant le gaspillage alimentaire… Pleins de petites étapes qui peuvent conduire à des changements plus importants et que je partage sur les réseaux sociaux pour sensibiliser un maximum de personnes » raconte Ukaleq Slettemark.
Mais en plus d’agir de son côté, la biathlète a décidé partager son combat pour toucher un maximum de personnes. Sur ses réseaux sociaux, elle raconte donc ses actions quotidiennes pour « encourager le plus grand nombre de personnes à agir pour le développement durable ».
Un investissement qui commence à faire écho sur le circuit professionnel. Une bonne chose pour la Groenlandaise qui souligne l’importance d’agir en groupe : « Je croise des biathlètes qui me disent qu’ils ont pensé à moi avant de jeter quelque chose, qu’ils essayent de réduire leur consommation de viande, leur impact… ça montre que mes efforts ne sont pas vains. Ces conversations sont motivantes ! ».
Une belle prise de conscience quand on sait que le biathlon est l’une des disciplines les plus menacées par le réchauffement climatique.
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