Biathlon : Sophie Chauveau, un début d’année 2024 canon
Depuis son explosion en coupe du monde au Grand-Bornand (Haute-Savoie) en décembre 2022, Sophie Chauveau – malgré une belle participation surprise aux Mondiaux d’Oberhof (Allemagne) – n’était pas franchement parvenue à confirmer. Après un début de saison difficile, elle semble cependant avoir trouvé la bonne carburation depuis le passage à la nouvelle année.
Un changement d’attitude provoqué, notamment, par une trêve studieuse lors de laquelle la Montblanaise a énormément travaillé sur son tir debout – considéré comme son talon d’Achille – sur carton. Depuis le début de l’année, en quatre courses, Sophie Chauveau est donc montée sur la troisième marche du podium du sprint, a joué la victoire sur le dernier tir de la poursuite avant de gagner deux relais en trois jours entre Oberhof et Ruhpolding (Allemagne).
« Je me suis éclatée et amusée pendant le tir debout »
« Il se passe beaucoup de choses pour moi depuis la semaine passée, expliquait-elle à Nordic Magazine ce mercredi après-midi après la victoire acquise en Bavière. Chaque jour, j’ai l’impression de découvrir des nouvelles facettes de moi-même. C’est quelque chose de très agréable. Là, c’était une course, un contexte et des conditions totalement différentes de dimanche dernier, mais je suis contente d’être parvenue à faire du beau biathlon et du beau tir. Je me suis éclatée et amusée pendant le tir debout. J’étais à l’attaque et je me suis même amusée à mettre la pression aux concurrentes. »
Pour la Bornandine, ce tir debout si difficile à stabiliser est actuellement en train de prendre de l’épaisseur. « J’ose plus et je déroule les choses sans me poser de questions. C’est là que j’ai l’impression qu’il y a du changement parce que je me fais plus plaisir et j’y vais. Je découvre une nouvelle facette du tir et de mon sport, avoue-t-elle. C’est très agréable et j’ai l’impression de progresser dans mon état d’esprit plus que de consolider un tir. »
Malgré cela, Sophie Chauveau continue de ne pas se fixer d’objectifs précis de résultats. « Il ne faut pas oublier que la fin d’année 2023 a été un petit peu délicate pour moi, rappelle-t-elle. Je n’ai pas envie de me presser et de me stresser. Je vais d’abord voir comment je vais finir ce mois de janvier et, après, je me fixerais peut-être des objectifs pour les Mondiaux. »
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