Biathlon : Eric Perrot a rempli son objectif
Au début du mois de février 2022, Eric Perrot, alors fraîchement débarqué au plus haut niveau international, avait décroché son ticket pour les Jeux olympiques de Pékin 2022.
Remplaçant sur les installations du stade de Zhangjiakou (Chine), le Peiserot s’était confié, lors d’une conférence de presse du CNOSF, sur son ambition pour la suite : « Aller jouer devant en 2026, c’est mon objectif », annonçait-il ainsi aux journalistes.
Depuis, de l’eau, beaucoup, a coulé sous les ponts et le jeune biathlète aux douze maigres départs en coupe du monde, sans aucun podium, a laissé place à un grand nom de la caravane. Sacré champion du monde de l’individuel et du relais mixte en mars, Eric Perrot, troisième mondial la saison dernière, s’avance ainsi vers l’hiver olympique dans la peau du prétendant au sacre olympique.
« Je suis vraiment là où je veux être, dit-il, sourire aux lèvres, à Nordic Magazine. C’est une fierté et une chance. Je savoure ! Au-delà de gagner ou pas aux Jeux olympiques, je profite parce que j’ai la chance d’être exactement là où j’ai envie d’être, en plein milieu de mon rêve. J’ai accumulé de l’expérience avec des bons résultats et je suis en équipe de France. Cela me permet de m’entraîner avec tous les moyens possibles pour progresser et, en plus, le biathlon est devenu mon métier. C’est la vie dont j’ai rêvé. Je suis en plein de le mille. »
« Je suis de plus en plus en phase avec mes rêves et ce que j’ai envie de produire »
Bizuth dans quelconque course olympique malgré son bagage de remplaçant en Chine, Eric Perrot, 24 ans, va ainsi débuter pour la première fois de sa carrière une saison avec cet objectif en tête.
« Il y a de la nouveauté, mais mes attentes n’évoluent pas tant que ça parce qu’elles ont toujours été assez hautes, relativise le fils de Franck Perrot et Tone Marit Oftedal. Je sais juste que, maintenant, je suis de plus en plus en phase avec mes rêves et ce que j’ai envie de produire. »
Il a mis le focus sur son tir couché cet été
Auteur d’une préparation estivale idéale sans pépins physiques ou mentaux et lors de laquelle il a gagné au Blink Festival, au City Biathlon Dresde puis au Loop One Festival, le biathlète de Peisey-Vallandry (Savoie) explique que « tous les feux sont au vert ».
« J’ai énormément progressé et c’est, pour moi, le facteur n°1 d’une préparation qui se passe bien », lance-t-il ensuite. Cela a notamment été le cas sur son tir couché, secteur sur lequel il a mis la focale tout au long de l’été.
« J’ai beaucoup travaillé dessus parce que c’est là où j’avais les moins bonnes statistiques, indique Eric Perrot. Ce n’était pas une faiblesse, mais un point sur lequel je devais continuer à progresser. L’année dernière, j’avais mis le focus sur le tir debout et ça avait bien fonctionné. J’ai pris beaucoup de plaisir sur ces derniers tirs et j’ai voulu amener ce plaisir sur le couché pour en prendre de A à Z sans avoir de points d’ombre dans une course. »
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