Biathlon : « J’essaye de ne pas trop spécialement penser au maillot jaune », explique Julia Simon
Ce vendredi après-midi, la biathlète savoyarde Julia Simon, 26 ans, va avoir l’occasion de conclure l’affaire. Cette dernière, c’est la barque qu’elle mène depuis le début du mois de décembre à destination du gros globe de cristal de vainqueure du classement général de la coupe du monde féminine. A l’occasion du sprint des finales d’Oslo-Holmenkollen (Norvège), donc, la Villaraine pourrait être sacrée.
« C’est bien de l’avoir eu toute la saison, mais il faut concrétiser », indiquait-elle ce mercredi à ce sujet au micro de La Chaîne L’Equipe. Pour cela, elle devra au minimum terminer dans le top 6 et terminer devant ses rivales italiennes (voir les scénarios ICI).
« Je vais essayer de ne rien changer, expliquait-elle à Nordic Magazine il y a quelques jours avant de prendre la direction de la Norvège. Il y a des courses à aller faire, je me fixe des petits objectifs course après course pour bien rester dans le match afin de ne pas me faire prendre par l’événement et de ne pas m’endormir en me disant que c’est acquis. J’ai cherché à construire mes courses et, sur cette saison, cela a été la clé. J’essaye de ne pas trop spécialement penser au maillot jaune. »
Une énergie mentale à canaliser
Au fur et à mesure que la saison avance et que le gain du gros globe de cristal prend forme, Julia Simon parvient tout de même, ces dernières semaines, à garder sa ligne de conduite.
« Je ne vais pas dire que c’est compliqué de tenir ce discours mentalement, mais c’est sûr que je perds un petit peu plus d’énergie avant les courses, avoue-t-elle. Je vais sur les réseaux sociaux et je tombe sur des articles tout le temps… C’est chiant (sic) parce que je n’ai pas besoin de voir tout cela ! Il faut que je reste imperméable. Je pense que j’arrive plutôt bien à le gérer donc il va falloir continuer là-dedans sur les finales. C’est pour cela que je m’entraîne toute l’année et c’est là où je me rends compte que des filles comme Dorothea [Wierer], Tiril [Eckhoff] ou Marte [Olsbu Roeiseland] étaient des machines ces dernières années. »
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