Biathlon : Oscar Lombardot veut s’installer en coupe du monde
L’hiver dernier, Oscar Lombardot a alterné entre l’IBU Cup et la coupe du monde de biathlon. Auteur de son premier top 20 en carrière à cet échelon, le jeune homme de vingt-quatre ans a dernièrement vu son nom être retenu pour intégrer le groupe A de l’équipe de France pour l’exercice 2024/2025.
De retour à l’entraînement sur le stade Florence Baverel d’Arçon (Doubs) depuis quelques semaines, le Doubien évoque cette reprise et également ses objectifs à venir pour Nordic Magazine.
- Vous avez repris l’entraînement depuis un mois, comment vous sentez-vous ?
Je me sens plutôt bien. On a fait un bon stage de préparation où la forme était au rendez-vous. Même si ce n’est que le début de la reprise et que c’est encore dur de se jauger, je me sens en forme et j’ai hâte que les hostilités commencent. Cela donne de bonnes perspectives pour l’hiver prochain. C’est aussi quelque chose qui booste bien pour envoyer sur les skis.
- Racontez-nous votre premier stage passé dans le Pays basque il y a quelques semaines…
Nous avons un bon groupe et on s’est bien amusé. C’était un peu un stage de cohésion où nous avons fait d’autres choses à côté du vélo, de la course à pied, de la musculation et du tir. C’était super et on s’est bien entraîné. Cela faisait du bien d’aller au Pays basque pour changer un peu d’air et voir de nouveaux paysages dans la préparation.
« Je veux gagner en régularité pour être là toute l’année sur la coupe du monde » Oscar Lombardot à Nordic Magazine
- Avez-vous déjà des idées d’axes d’amélioration pour votre préparation ?
Je veux gagner en régularité pour être là toute l’année sur la coupe du monde. C’est mon objectif et je veux montrer que j’existe.
- D’autant plus que les Jeux olympiques de 2026 en Italie approchent à grand pas…
C’est sûr que les Jeux olympiques trottent dans la tête. Nous sommes un peu tous pareils. Je veux être présent et prendre des repères pour 2026. Il reste encore un peu de temps donc on verra bien !
- Comment cela se passent les entraînements avec Simon Fourcade et Jean-Pierre Amat, deux coachs que vous connaissez bien ?
Cela fait quatre, cinq ans que j’ai Simon [Fourcade] comme coach. On commence à très bien se connaître. Cela va également faire deux ans et demi avec Jean-Pierre [Amat] donc je connais bien ce duo. Cela me va très bien de continuer avec eux et on va tous tirer le meilleur de cet accompagnement.
- La blessure de Simon Fourcade va-t-elle perturber votre début de préparation ?
Cela ne bouleverse pas du tout les plannings. Nous sommes assez autonomes on sait ce que nous avons à faire. Notre prochain stage est dans quatre semaines. On connaît Simon et on sait qu’il sera debout à ce moment-là pour nous donner ses conseils.
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