Biathlon : Violette Bony a retrouvé les circuits internationaux
Après avoir participé, en 2022, au Festival olympique de la jeunesse européenne de Vuokatti (Finlande), la Montblanaise Violette Bony n’avait depuis plus eu l’occasion de remettre une combinaison de l’équipe de France. Victime d’une commotion puis blessée à une cheville, elle avait effectivement dû se contenter du circuit national.
Avant le début de la saison, cependant, la membre du Team ENB indiquait dans nos colonnes être « sur la bonne voie », visant un retour à l’international. Grâce à une belle entame en coupe de France, Violette Bony, 21 ans, y est parvenue, décrochant sa place en décembre pour les Junior Cup de Ridnaun-Val Ridanna (Italie) et de Goms (Suisse).
Surtout, elle gagnait brillamment le sprint italien. « Je ne m’y attendais pas ! C’était super parce que j’avais fait du mieux que je pouvais en donnant tout sur les skis et en faisant le premier 10/10 de ma vie. En plus, mes parents étaient sur place, se rappelle-t-elle pour Nordic Magazine. C’était génial de faire ça ! Je voyais souvent les autres le faire, mais je ne me suis jamais dit que ça pouvait être moi. Même si je ne suis pas en équipe de France, cela m’a permis de voir qu’on avait bien travaillé avec le Team ENB. »
Une année 2025 délicate à cause d’une anémie en fer
Vainqueure la semaine suivante du relais mixte de Goms et cinquième de la mass-start 60, Violette Bony n’est cependant pas parvenue à enchaîner en 2025.
« Quand je suis rentrée, j’étais hyper fatiguée à cause d’une anémie en fer. Dès que je faisais 30 minutes ou une heure d’entraînement, je tombais dans les pommes, j’avais des vertiges tout le temps, révèle la Haut-Savoyarde des Dragons d’Annecy. J’ai du mettre ma saison en stand-by puis j’ai repris les courses, mais je tombais aussi dans les pommes… Jusqu’à la fin de la saison, ça n’a donc pas été au top [même si elle est devenue championne de France U22 du sprint, NDLR]. »
Malgré tout, Violette Bony préfère retenir le positif de sa saison. « Avec mon nouveau coach [Emilien Personnaz], on a trouvé des axes d’amélioration et on a bien bossé ! On sait maintenant ce qu’il faut travailler cet été. Plus globalement, il y a eu plein de bonnes choses sur l’hiver, rien qu’au niveau des apprentissages », termine l’ancienne pensionnaire du Haute-Savoie Nordic Team.
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