Biathlon : Jean-Pierre Amat a officiellement pris son poste le 1er septembre
Au printemps, Stéphane Bouthiaux, directeur du biathlon français, avait vendu la mèche, expliquant à Nordic Magazine que Jean-Pierre Amat, grand spécialiste du tir sacré champion olympique en 1996 à Atlanta (Etats-Unis), revenait au sein du giron fédéral avec « un rôle général ».
Pour des questions administratives, pourtant, son retour dans le staff des équipes de France de biathlon n’a été officiel, comme le Chambérien de naissance l’a confirmé auprès de Nordic Magazine, que le 1er septembre dernier. Actuellement à Oberhof (Allemagne), où les Bleus sont en stage, Jean-Pierre Amat, après trois années passées en Chine, multiplie actuellement les conseils techniques donnés à ses nouveaux élèves.
« Je suis en appui de Claire [Breton], Simon [Fourcade], Julien [Robert] et Baptiste [Desthieux] sur le groupe relève [équipe de France B, NDLR], qui est assez étoffé avec dix-sept éléments. Sur les stages, j’essaye d’être un petit peu partout, c’est un vrai bonheur, développe-t-il pour Nordic Magazine. Pour la saison à venir, cela dépendra des circuits, je serai parfois sur l’IBU Cup, parfois sur la Junior Cup, mais cela pourra également être les Mondiaux juniors et les championnats d’Europe. On verra au fur et à mesure de la saison où se situent les besoins essentiels. »
« C’est au minimum pour les quatre prochaines années »Jean-Pierre Amat à Nordic Magazine
Une possibilité d’intervenir avec les A, un retour s’inscrivant dans la durée
Bien sûr, Jean-Pierre Amat est également « à disposition » du groupe A. Par exemple, cette semaine à Oberhof, il a distillé quelques suggestions à Quentin Fillon-Maillet et Fabien Claude. « C’était à leur demande et en accord avec leur coach, précise le Savoyard. Ensuite, je ne sais pas ce qu’il peut se passer sur une saison. On est une équipe globale et, si je peux être utile quelque part, ce sera avec grand plaisir. »
Le retour de Jean-Pierre Amat en équipe de France, programmé depuis son départ pour la Chine, s’inscrit dans la durée. « C’est au minimum pour les quatre prochaines années. Au bout de l’Olympiade, je pense pouvoir faire valoir mes droits à la retraite », termine-t-il, heureux de revenir travailler au pays.
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