Biathlon : Johannes Dale-Skjevdal grand passionné de cuisine
L’hiver dernier, Johannes Dale-Skjevdal a retrouvé ses meilleures sensations sur le circuit de la coupe du monde de biathlon. Troisième du classement général final, le Norvégien est parvenu à jouer tout au long de la saison face aux meilleurs tout juste un an après un exercice 2022/2023 où il avait notamment été rétrogradé en IBU Cup.
Interrogé par l’IBU lors du stage de l’équipe scandinave au col de Lavazè (Italie), le biathlète de vingt-sept ans a révélé de nombreux aspects de son quotidien durant la préparation estivale. « En tant qu’athlète, peu importe que ce soit un lundi ou un samedi, la plupart du temps, je me réveille à sept heures du matin, avoue-t-il. La première chose que je fais est de me préparer une tasse de café. Je me prépare généralement la veille pour pouvoir aller vite et être prêt à partir. »
Comme de nombreux athlètes de la caravane, le natif de Lørenskog (Norvège) n’hésite pas à consulter les réseaux sociaux et notamment Instagram lors qu’il allume son téléphone tout en prenant son petit-déjeuner. « Les glucides sont très importants. J’essaie généralement d’en consommer beaucoup. Par exemple, en stage, je prends toujours des pâtisseries et des crêpes pour tenir jusqu’à la fin de la séance, confie-t-il. J’aime beaucoup les sucreries le matin avec du café. »
Et contrairement à certains de ses compères, Johannes Dale-Skjevdal ne prend pas réellement le temps de s’étirer ou de procéder à un réveil musculaire. « Ma routine se résume à prendre une tasse de café, un bon petit-déjeuner et je suis parti. J’aimerais pouvoir dire que je fais tous ces étirements et cette préparation, mais non », admet-il avec franchise.
Très organisé, le Norvégien prend le temps de préparer minutieusement son sac avant chaque entraînement ou compétition. Un moyen pour lui « d’éviter le stress » comme il l’explique : « J’aime avoir tout préparé. J’aime avoir le contrôle de ce que j’emballe. Je ne fais jamais ma valise le jour où je pars. C’est un aspect important de ma vie. Et si j’oublie mon iPad, mon rythme cardiaque s’emballe ! On a tous besoin de quelque chose pour se détendre », ajoute-t-il.
« Cela n’a aucun sens de s’entraîner si je suis dans un mauvais jour »Johannes Dale-Skjevdal à l’IBU
Consciencieux et déterminé pour ses ambitieux objectifs, le Scandinave est avant tout un athlète perfectionniste à l’entraînement. « Je suis assez strict en ce qui concerne le taux d’hématocrite, le taux de lactate et autres, mais je me fie aussi à mes sensations. J’ai un plan, mais je n’ai pas peur de l’adapter, explique-t-il. Cela n’a aucun sens de s’entraîner si je suis dans un mauvais jour. Je préfère sauter une journée et faire des séances de qualité ensuite. C’est ce que je fais depuis le collège. »
Également passionné de cuisine, le jeune homme aux trois victoire en coupe du monde prend régulièrement le temps de passer derrière les fourneaux en fin de journée. « J’aime cuisiner, alors après ma deuxième séance, je prépare le dîner avec ma femme. Je suis le chef à la maison, indique-t-il. Ensuite, nous nous installons sur le canapé pour regarder une série télévisée. Je finis généralement sur le canapé à la fin de la journée.
Une fois rentré de stage, Johannes Dale-Skjevdal s’apprête désormais à célébrer son premier anniversaire de mariage avec l’ancienne biathlète Kristina Skjevdal : « Je dois faire un plan pour fêter cela. La pression est donc à son comble ! Nous allons faire un petit voyage. J’ai vraiment hâte d’y être après avoir été absent si longtemps », clôture-t-il.
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