Biathlon | Julia Simon après sa deuxième place de l’individuel court d’Antholz : « J’ai pris exemple sur Johannes Thingnes Boe »

Biathlon : Julia Simon l’a joué comme Johannes Thingnes Boe

Ce vendredi après-midi, Julia Simon a été impressionnante lors de l’individuel court de la coupe du monde de biathlon d’Antholz (Italie). Deuxième chrono de ski à seulement 1 seconde 1 de la fusée slovène Anamarija Lampic, elle a surclassé ses adversaire sur la piste pour aller s’adjuger la deuxième place derrière Lena Haecki-Gross malgré deux erreurs sur les tapis.

« Je suis super contente. Sur cette course, j’avais un schéma clair dans ma tête de ce que je voulais mettre en place, expliquait-elle ensuite à la descente du podium lors d’une visioconférence à laquelle Nordic Magazine a assisté. En ski, je voulais être dans le bon tempo, mais jamais dans le dur et dans le rythme de trop qui fait arriver un petit peu oxy au tir. J’ai ainsi pu monter en puissance doucement. »

Sur le pas de tir, la Beaufortaine avait un modèle à suivre : le dossard jaune masculin. « Il fallait mettre les balles en faisant un tir très construit et pas engagé comme j’ai l’habitude de le faire, reprend Julia Simon. J’ai donc pris exemple sur Johannes [Thingnes Boe] que j’ai trouvé très fort jeudi [auteur du 20/20, il a surclassé la course masculine, NDLR]. J’ai voulu mettre la même intensité et la même envie sur cette course. J’ai fait deux très bons tirs au couché, mais il en manque au debout avec deux balles manquées. J’ai tout de même eu le sentiment d’être en contrôle de ce que je faisais et c’est vraiment une sensation agréable. Cela n’arrive pas souvent et je suis très contente de la manière. »

Une montée en puissance certaine

En accédant à son quatrième podium individuel de la saison, Julia Simon semble ainsi monter, petit à petit, en puissance. « Je suis une athlète qui a toujours eu besoin de beaucoup de courses pour se mettre en route. L’année dernière, c’était justement pour ça que mon but était de performer dès le début, ce que j’ai d’ailleurs fait. Cet hiver, c’est un peu plus difficile et il a fallu accepter cela… J’ai continué à avoir confiance en mon travail et à me battre et c’est en train de monter tranquillement en puissance », indique-t-elle.

Samedi, associée à Emilien Jacquelin sur le relais mixte simple, puis dimanche, lors de la mass-start, ultime répétition avant les Mondiaux de Nove Mesto (République tchèque), Julia Simon tentera de reproduire pareille performance.

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