Biathlon : encore un podium pour Julia Simon
Ce jeudi après-midi, la biathlète savoyarde Julia Simon a terminé deuxième du sprint de la coupe du monde de Pokljuka (Slovénie). Seulement battue par Elvira Oeberg, qui devient de plus en plus sa seule rivale au général, elle était satisfaite au moment de revenir sur sa course pour Nordic Magazine.
- Comment vous êtes-vous sentie par rapport aux courses précédentes ?
Je suis vraiment contente de la course d’aujourd’hui [de jeudi]. C’était vraiment dur sur la piste, mais, pour en avoir discuté avec les autres filles, c’était le cas pour tout le monde ! C’était la reprise après la trêve de Noël sur une piste tellement exigeante qu’on est de suite gorgées d’acide, ce qui fausse nos sensations. Je me suis sentie dans le dur, mais je suis vraiment contente de la course même si je suis tombée sur plus forte que moi en ski. Je suis surtout satisfaite du tir.
- Avec la contre-performance de Lisa Vittozzi, qui n’accroche pas la poursuite avec un 4/10, on a l’impression de se diriger vers un duel entre vous et Elvira Oeberg pour le général…
C’est vous qui le dites, moi j’essaye de prendre course après course. Il ne faut pas penser à cela [au classement général]. C’est vrai qu’Elvira [Oeberg] est très forte et montre qu’elle sera là jusqu’au bout, mais je n’avais pas de doute là-dessus. Je ne suis pas surprise. Pour Lisa [Vittozzi], c’est triste de voir ce qui lui arrive, je suis passée par là et je sais ce que cela fait.
« Le show de Gelsenkirchen, était un super apprentissage pour la gestion des émotions »Julia Simon à Nordic Magazine
- A quel point c’est compliqué de rester focus mentalement pendant la trêve de fin d’année : comment l’avez-vous vécu ?
Ce n’est pas spécialement compliqué. Après Le Grand-Bornand, j’avais vraiment besoin d’une pause. J’étais vraiment fatiguée dont j’ai pris trois jours où je me suis laissée du temps pour récupérer. J’ai beaucoup dormi ! Ensuite, j’ai repris du plaisir à refaire du ski à basse aérobie et avec beaucoup de classique parce que j’adore cela et cela me change les idées.
- Vous avez aussi participé, et gagné, le World Team Challenge à Gelsenkirchen (Allemagne)…
C’était un super apprentissage pour la gestion des émotions par rapport à la coupe du monde parce qu’il y a 45 000 personnes dans un stade de football. C’était un super moment qui m’a permis de rester dans la pression de la compétition. Une fois revenue d’Allemagne, j’étais dans cet état d’esprit de préparation pour la coupe du monde.
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