Biathlon : Julia Simon en maîtrise à Annecy
Ce samedi, c’est sous plus de 30 degrés que Julia Simon a remporté la mass-start de biathlon de la cinquième édition du Martin Fourcade Nordic Festival. Impeccable au tir et à l’aise sur les ski-roues, la Française a dominé l’épreuve et récité une jolie partition.
Heureuse de son succès face à quelques-unes des meilleures athlètes de la discipline, la Savoyarde revient sur cette solide performance au micro de Nordic Magazine.
- Vous avez couru sous une grosse chaleur à Annecy (Haute-Savoie). Comment avez-vous géré cet aspect ?
J’ai vraiment essayé de gérer la chaleur. C’était ma plus grosse « peur ». J’ai vraiment du mal à gérer cet aspect. Je ne voulais pas surchauffer dès le début car je l’avais déjà vécu une année et j’ai eu du mal à terminer ma course. Je voulais être régulière et mettre les balles.
- Comme souvent l’été, ces compétitions servent avant tout à se tester en pleine préparation mais est-ce tout de même important pour vous de performer sur ce type de course ?
Bien sûr ! Ce n’est pas l’évènement le plus important de la saison comme des championnats du monde mais c’est tout de même important car on est devant le public français. Je suis compétitrice et j’aime performer. J’aime faire des bonnes courses et je déteste perdre. Aujourd’hui, les choses étaient bien faites donc je suis très satisfaite. C’est toujours un plaisir de remettre un dossard.
- Cela vous permet également de valider quelques axes de travail vus à l’entraînement ces dernières semaines…
Cela valide un très bon bloc de travail. On était en stage [à Bessans, NDLR] donc cela était très dur d’arriver ici déjà fatiguée. Cela était aussi le cas pour les étrangers qui ont à peu près le même rythme. Cela permet aussi de faire du tir dans des conditions réelles avec du stress et du public qui fait du bruit. Il faut prendre chaque dossard que l’on peut.
- Sentez-vous du progrès dans un domaine précis au fil de votre préparation estivale ?
On verra cet hiver ! La réponse sera sur les premières coupes du monde.
- Quelle va être la suite du programme pour vous ?
Il va y avoir une petite semaine de décharge et on retournera au travail avec l’équipe lors du stage de quinze jours à Lenzerheide. Dormir, manger, s’entraîner, c’est le quotidien du sportif [Rires] ! Je vais aussi profiter des amis à la maison pour décompresser.
- Avez-vous hâte d’être sur les premières compétitions de l’hiver ?
C’est loin et en même temps juste là. Tout passe très vite. Il ne faut pas traîner et être prêt à mettre un dossard rapidement. La charge de travail va évoluer et on arrivera dedans naturellement. J’aime l’automne car c’est le retour des intensités. J’ai hâte de retrouver la neige car il faisait trop chaud aujourd’hui [Rires] !
A lire aussi
Les cinq dernières infos
- Saut à ski | Championnats d’Autriche d’été : Jacqueline Seifriedsberger et Michael Heyboeck en or sur le grand tremplin de Bischofshofen
- Combiné nordique | Bischofshofen : Thomas Rettenegger champion d’Autriche d’été de la mass-start
- Saut à ski | Combiné nordique : tous les résultats des championnats d’Italie d’été organisés à Villach
- Biathlon | Challenge national U15 d’été de La Féclaz : le second sprint féminin pour Lilou Marguier, de l’ES Saugette
- Rollerski | « Les raisons sont multiples » : pourquoi la troisième édition du Dupaski Festival d’Arnaud Du Pasquier n’a-t-elle pas eu lieu ce week-end ?