Biathlon : Julia Simon dans la tourmente
C’est un secret jusqu’alors bien caché qui vient d’éclater au grand jour. Ce mardi soir, le journal L’Equipe a en effet révélé que Julia Simon, meilleure biathlète de la planète, était actuellement visée par deux plaintes pour fraude à la carte bancaire, dont une a été déposée par sa coéquipière Justine Braisaz-Bouchet. Une informations que Nordic Magazine, qui avait pris connaissance de l’affaire il y a plusieurs semaines, est en mesure de confirmer. L’autre, selon RMC Sport, a été faite par un membre de l’encadrement des Bleus.
Cette secousse frappant le biathlon féminin français explique allégrement les absences répétées de Julia Simon aux différentes stages collectifs organisés depuis la fin du mois de mai. Elle vient ainsi mettre une raison sur les obscures « raisons personnelles » évoquées par le staff tricolore pour justifier ses forfaits à La Féclaz (Savoie), Corrençon-en-Vercors (Isère) puis Prémanon (Jura), cette semaine.
Elle conteste les faits
L’affaire débute il y a près d’un an, pendant le Blink Festival de Sandnes (Norvège). A cette époque, Julia Simon aurait utilisé une carte bancaire appartenant à sa coéquipière pour effectuer des achats sur Internet. Ils « s’évalueraient entre 1 000 et 2 000 euros », précise le quotidien sportif. La championne olympique de la mass-start s’est alors tournée vers la Fédération française de ski. « Mais voyant que les choses n’avançaient pas, elle décidait finalement de porter plainte pendant l’hiver », continue le journal.
Au fil de l’hiver, l’affaire prend de l’ampleur au sein du groupe France et dans le petit monde du biathlon. Julia Simon se retrouve alors de plus en plus esseulée dans le collectif tricolore. « Le malaise s’est encore amplifié à la reprise de l’entraînement au courant du mois de mai, de nombreux athlètes ne comprenant pas l’immobilisme de la situation », explique L’Equipe. C’est alors que la FFS a convoqué un conseil de discipline… qui n’a décidé de rien compte tenu du fait qu’une plainte au pénal avait été déposée.
Elle peut participer aux stages
La crainte de dommages et intérêts à verser à la numéro une mondiale en cas de non lieu a effectivement poussé la Fédération à ne pas sanctionner Julia Simon avant la conclusion de l’affaire au tribunal. Surtout que maître Jean-Michel Raynaud, l’avocat de la championne, indique au quotidien créé en 1946 que sa cliente « conteste les faits ».
Actuellement, Julia Simon, présumée innocente, est donc toujours membres à part entière de l’équipe de France et peut participer aux stages si elle le souhaite. Seulement, selon nos informations, ce n’est pas son intention, notamment du fait de sa relation compliquée avec le reste du groupe.
Quoi qu’il en soit, la Beaufortaine, affectée par la situation, est toujours suivie par ses entraîneurs de l’équipe de France qui savent où elle en est dans son entraînement personnel.
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1 Commentaire(s)
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bnpparibas
05/07/2023 à 8 h 55 min
Sur le cul! Mais cela explique l’image de relation distendue entre Julia Simon et Chloé Chevalier qui avait été particulièrement frappante lors du titre mondial de Julia.