Biathlon : retour à la compétition imminent pour Justine Braisaz-Bouchet
Ce vendredi, pour la première fois depuis qu’elle a mis Côme, sa fille, au monde au début du mois de février, la biathlète Justine Braisaz-Bouchet va reprendre le chemin de la compétition. C’est à l’occasion du Blink Festival, disputé dans les rues de Sandnes (Norvège), que la Savoyarde va retrouver ses concurrentes et l’adrénaline des confrontations directes.
Un retour que la championne olympique en titre de la mass-start, qui s’entraîne sur place depuis trois semaines et qui a retrouvé ses coéquipières ce mercredi, attend de pied ferme. « Je suis impatiente de remettre le dossard, avoue-t-elle dans un entretien accordé à la FFS TV auquel Nordic Magazine a eu accès en primeur. Je ne dirais que cela fait un an que j’attend cela, mais j’ai envie de concrétiser tout ce que j’ai mis en place à l’entraînement et de me faire plaisir. Je veux aussi voir la concurrence parce qu’il va y avoir un petit plateau [sur cette compétition] avec [les présences] de l’équipe allemande, de l’équipe de France, bien sûr, et des Norvégiennes. C’est ce qui m’anime dans le haut niveau. »
En Norvège depuis trois semaines avec sa fille… et sa sœur comme baby-sitter
De ses semaines passées en solitaire à Sandnes, Justine Braisaz-Bouchet retient, dans un sourire, la pluie, mais surtout « un terrain de jeu idéal » pour l’entraînement. « C’est vraiment agréable pour s’entraîner avec des installations tops pour le biathlon, complète-t-elle. J’ai notamment usé la piste de 5 kilomètres et le pas de tir, très fonctionnel. Les routes dans les fjords pour le ski-roues sont également sympathiques. Cela me tenait à cœur de venir en Norvège pour la facilité d’entraînement et le climat, plus favorable qu’en France à cette période de l’année. »
Par ailleurs, comme Nordic Magazine l’avait révélé il y a plusieurs semaines, c’est accompagnée de sa fille Côme, qu’elle allaite encore, et de sa petite sœur Léonie, ancienne biathlète du circuit national qui occupait le rôle de baby-sitter, que Justine Braisaz-Bouchet s’est rendue en Norvège. « Je lui laissait [Côme] le temps de l’entraînement et je pouvait la retrouver entre les séances, à midi et le soir. C’est plutôt pratique même s’il y a encore besoin d’une baby-sitter ! Mais j’ai entendu que ma fille était facile et cool », termine-t-elle en rigolant.
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