Biathlon : pas de podium pour Justine Braisaz-Bouchet
Lors de l’individuel de la coupe du monde de biathlon d’Oslo-Holmenkollen (Norvège) disputé ce vendredi en tout début d’après-midi, la Beaufortaine Justine Braisaz-Bouchet s’est classée septième. Auteure de trois erreurs sur les tapis, la Française, malgré le meilleur chrono de ski du jour, perd de précieux points dans la bagarre pour le gros globe de cristal par rapport à Ingrid Landmark Tandrevold, lauréate de cette course.
Après sa prestation, Justine Braisaz-Bouchet s’est arrêtée en zone mixte au micro de Nordic Magazine.
- Vous signez un 17/20 au tir sur cet individuel : est-ce mentalement que c’était difficile pour vous ce vendredi ?
Pas mentalement, je n’avais simplement pas les même repères et sensations sur les tapis par rapport aux conditions climatiques. Avec le brouillard, présent aux réglages puis absent en course, on a changé les éléments de visée sur la carabine. Cela ne posait pas de problème pour tirer, mais changeait les repères et j’étais plus sur les talons et précautionneuse. Je n’étais pas à l’aise au tir avec ce diamètre de ring plus large [qui apportait plus de lumière]. Cela donnait le sentiment qu’il y avait beaucoup plus de bougée et j’avais du mal à lâcher mes balles au couché comme au debout.
- Au second couché, vous réalisez notamment une double faute : que vous dites-vous à ce moment-là ?
C’est un petit peu déprimant sur le coup parce que je jouais devant sur la première partie de course. A ce moment-là, je sais que c’est difficile de rattraper 2 minutes sur deux ou trois tours de ski.
- Malgré tout, vous signez le meilleur chrono sur les skis de fond…
Je suis toujours en forme ! On a du bon matériel, c’est une piste qui me convient bien et j’arrive à jouer sur ma fraîcheur. J’ai pu bien récupérer des Mondiaux, remettre un petit peu de travail et cela paye. L’important, maintenant, va être d’être intelligente qu’à la fin pour gérer cette forme ou fatigue du mieux possible.
- Vous êtes venue en famille à Oslo-Holmenkollen : que cela vous apporte-t-il ?
Je rentre du stade et tout ce qu’il vient de se passer est terminé. Cela change et coupe du biathlon. Mentalement, c’est sûr que cela apporte quelque chose de pouvoir switcher d’un monde à l’autre.
(Avec Marie Le Bobinnec, à Oslo-Holmenkollen)
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