Biathlon : à Kontiolahti, Emilien Jacquelin y est allé de sa « Night Night »
Dimanche, dans la pénombre d’un après-midi hivernal de Kontiolahti (Finlande), l’équipe de France de biathlon a illuminé la coupe du monde. Lors du relais masculin, effectivement, les Bleus ont réalisé une course de très haut niveau, dominant largement les débats pour s’offrir une première victoire sur le circuit planétaire depuis quasiment 4 ans.
🇫🇷 Impérial relais français ! Fabien Claude, Quentin Fillon Maillet, Eric Perrot et Emilien "Steph Curry" Jacquelin survolent les débats à Kontiolahti pour mettre fin à la série de 12 victoires de rang des Norvégiens dans l'exercice #ChaletClub pic.twitter.com/OEdopFqg9y— Eurosport France (@Eurosport_FR) December 1, 2024
Au passage de la ligne d’arrivée en solitaire, Emilien Jacquelin – qui avait manqué quelques minutes plus tôt à valider le 40/40 au tir des Bleus – s’est pris pour le basketteur américain Stephen Curry, réalisant sa célébration signature du « Night Night » (« Bonne nuit » en français). Pas étonnant quand on connaît l’amour et l’admiration du Dauphinois pour la NBA.
Iconique, cette célébration les deux mains tendues sur la joue et les yeux fermés a vu le jour lors des playoffs NBA 2022. « La première fois où je l’ai fait, c’était à Denver, a expliqué la superstar US au média Boardroom en août de la même année. C’est arrivé très vite. On était dans l’énergie de notre retour en playoffs, qu’on avait manqués depuis deux ans. J’étais excité de revenir sur cette scène. Je sortais du banc, donc j’étais encore plus impatient, j’avais énormément d’énergie. »
Une célébration iconique
Ainsi, le joueur des Golden State Warriors, quadruple champion NBA, ne peut pas vraiment expliquer la genèse du « Night Night ».
« Je ne sais même pas d’où ça sort, confirme-t-il. On était dans le dernier quart-temps, dans un match serré. Je savais que si on gagnait, on était à 3-0 et la série allait être terminée, soit en quatre soit en cinq matchs. Dans ce dernier acte, on fait un stop et je me disais, à moi-même, ‘il faut les coucher’. C’était ce que je me disais, à moi, et pas à mes coéquipiers ni à la salle. »
« J’ai mis ce lay-up face à Nikola Jokic et c’est là que l’idée est venue de faire ce signe. Je ne disais pas bonne nuit à cet instant. Je me disais surtout qu’il fallait faire dormir les Nuggets. Ensuite, dans le Game 5, j’ai mis ce lay-up dans les dernières secondes, c’était officiellement un ‘il faut les endormir’. La caméra n’a pas filmé ça, mais je l’ai dit. »
Depuis 2022, la célébration de Stephen Curry a donc fait du chemin et c’est elle qui a climatisé, rappelons-le, l’Arena Bercy lors du money time de la finale des Jeux olympiques de Paris 2024. Désormais reconnue dans le monde du sport, la « Night Night » a donc fait son apparition ce dimanche 1er décembre 2024 sur le circuit mondial du biathlon.
« Dès que je vois quelqu’un le faire, je souris car ça me rappelle ce parcours en playoffs et à quel point le sport est puissant », confiait finalement l’Américain roi des tirs à 3 points en NBA. L’histoire ne raconte pas (encore ?) s’il a vu la « Night Night » d’Emilien Jacquelin.
Le live data des relais
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