Biathlon : pour la première fois, Quentin Fillon-Maillet débute un hiver en tant qu’homme à battre
Ce mardi matin, en se réveillant, Quentin Fillon-Maillet, qui avouait lundi sur La Chaîne L’Equipe avoir des « fourmis dans les jambes » et « beaucoup d’envie », va débuter sa routine d’avant-course pour la première fois de l’hiver. Mais, cette fois, et c’est inédit pour le Grandvallier, il portera sur ses épaules toute la pression de l’homme à battre de la saison.
C’est que le Jurassien, vainqueur du classement général de la coupe du monde l’hiver passé et quintuple médaillé olympique, retrouve le grand cirque du biathlon avec la pancarte du favori.
« Je suis resté le même, Quentin Fillon-Maillet avouait-il à Nordic Magazine il y a quelques jours. Avec ou sans médailles olympiques et globes de cristal, je n’ai pas changé. Certes, j’ai mûri et pris confiance en moi, mais j’aborde cette nouvelle saison comme celles d’avant : avec l’envie de gagner. Je ne me sers pas de l’hiver passé comme un appui franc pour briller. C’est seulement une aide pour la confiance et l’expérience. Je sais un petit peu mieux comment gagner, mais cela ne me donne aucune garantie. Sur l’individuel d’ouverture, j’aurai le dossard jaune, mais ce ne sera pas un réel avantage ! »
« J’ai des objectifs très hauts et une pression très haute également »
Ce dossard couleur soleil, devenue sa seconde peau à partir du mois de janvier 2022, sera peut-être, pour une fois, trop lourd à porter pour Quentin Fillon-Maillet, qui s’élancera en trentième position. Mais le Franc-Comtois, qui pratique l’exercice de la préparation mentale depuis de nombreuses années, s’accommode de cette situation. « Je me suis préparé à être frustré parce que je sais trop bien que le biathlon n’est pas une science exacte, explique-t-il. Tout ne se passe pas toujours comme on le souhaite. »
« On est dans l’accompagnement humain et on répondra à cette situation si elle devait arriver, appui son coach Vincent Vittoz. Mais on ne va pas prévoir le pire parce qu’on est là pour chercher le meilleur. »
Quentin Fillon-Maillet, escorté par la confiance accumulée depuis le début de l’année civile, espère effectivement encore vivre un hiver d’exception : « J’ai des objectifs très hauts et une pression très haute également, mais j’arrive de mieux en mieux à gérer les deux. Cette situation ne me fait pas peur », termine QFM, pressé d’en découdre face à une concurrence prête à déboulonner sa statue de roi du biathlon mondial.
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