Biathlon : seule Elvira Oeberg a battu Julia Simon
En décembre 2019, Nordic Magazine dressait le portrait de Julia Simon, alors jeune biathlète commençant à se révéler aux yeux du monde sur le circuit planétaire. A cette époque, nous expliquions que, pour la Beaufortaine, que les murs étaient des tremplins. C’était d’ailleurs le titre de ce long portrait.
« C’est dans la difficulté qu’elle est la plus forte. Ses blessures lui ont forgé un mental et un caractère à toute épreuve. Elle a appris à gérer sa carrière avec ça et elle rebondit toujours plus fort après, c’est sa grande force », expliquait alors Richard Loosen, du Club des sports des Saisies (Savoie). Il n’est ainsi pas étonnant de voir Julia Simon être parvenue, ce dimanche, à rebondir au lendemain de l’immense déception du sprint, terminé à un anonyme quarante-septième rang.
Presque désemparée, en zone mixte, la Savoyarde indiquait que cette déconvenue faisait « mal à la tête ». « L’envie est là, mais je me cherche, je n’arrive pas du tout à mettre les choses en place. Sur les skis, je subis. Pourtant, j’ai fait un super échauffement pour partir la plus chaude possible, mais ça ne répond pas. Cyril [Burdet] m’avait prévenu que le début de saison serait dur, mais j’espérais un petit renversement de situation » , complétait-elle.
Donnant rendez-vous sur la mass-start dominicale, elle a complètement répondu présente.
Elle lance son hiver
« Je vais surtout essayer de mettre les choses en place au niveau du pas de tir, c’est seulement ce que je peux gérer pour le moment », promettait-elle. Auteure du 18/20 et retrouvée sur les skis de fond, Julia Simon a d’abord réalisé un superbe début de course en se plaçant en tête de peloton alors qu’elle partait un inhabituel dossard 29.
Si elle commettait une faute sur chacune de ses tirs couché, la douanière du Beaufortain réalisait deux pleins rapides dont elle a le secret sur ses passages en position debout pour… sortir en tête du pas de tir avant le dernier tour de ski de fond. A seulement 5 secondes, la dossard jaune suédoise Elvira Oeberg (18/20) refaisait son retard puis déposait la Française pour aller chercher une magnifique victoire, mais l’essentiel – le podium – était là pour Julia Simon.
Résistant au retour de plusieurs adversaires dans les ultimes kilomètres, elle se classe deuxième et se rassure grandement. Sur la troisième marche du podium, on retrouve l’Allemande Franziska Preuss (18/20) tandis que Vanessa Voigt (20/20), Julia Tannheimer (19/20) et Dorothea Wierer (19/20) complètent la cérémonie des fleurs.
Du côté des autres Françaises, on retrouve Lou Jeanmonnot (18/20) au huitième rang, Justine Braisaz-Bouchet (17/20) au neuvième, Jeanne Richard (18/20) au douzième et Océane Michelon (16/20) au dix-septième.
JULIA IS BACK 💪🏼🇫🇷
Premier podium de la saison pour Julia Simon, 2e de la mass start de Kontiolahti 👏🏼🥈
La Française s’est appuyée sur sa vitesse de tir exceptionnelle et signe un beau 18/20.
📸 Nordic Focus pic.twitter.com/EWOGnVMslY— FFS – Fédération Française de Ski (@FedFranceSki) December 8, 2024
Le live data des mass-starts
Les résultats complets
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RICHARD BIANCONI
08/12/2024 à 19 h 47 min
Nos deux jeunes Michelon et Richard ont déjà pris leur billet pour le Grand Bornand, il sera difficile à Chauveau d’obtenir le sien.
Le staff sélectioneur de l’équipe de France devrait songer à offrir un statu de remplaçante à la septième de l’équipe de France plutot que d’envoyer celle-ci en IBU Cup, entrainant la sixième française de l’IBU Cup à rester à la maison, c’est une fille dont le talent est grand et son jeune age lui permet un bel avenir, ils devraient penser aussi à l’après JO où probablement deux filles prendront leur retraite, si on regarde les autres nations, il est rarement facile de remplacer les champions.
La saison va etre longue, les enjeux multiples, une remplaçante pourrait faire les relais et permettre le repos d’une candidate au gros globe de cristal. Une réflexion s’impose cela enleverait beaucoup de stress de nos compétiteurs. Il me semble qu’il sera toujours temps, si nécessaire de renvoyer la treizième à la maison.
Par ailleurs, je pense que les filles de l’IBU Cup devraient savoir que leur saison est de lutter pour le gros globe de cristal de l’IBU Cup et que celui ci lui permettra d’etre dans l’équipe de France A durant l’inter saison comme le fut Michelon. Il ne faut pas oublier que l’an prochain il y aura les JO et il faudra etre au top de la forme en février. Il y a aussi cette année la lutte entre grande nation afin d’etre parmis les trois pays qui pourront emmener au JO six compétiteurs.