Biathlon : Emilien Jacquelin rattrapée sur le gong par Vebjoern Soerum
Ce samedi après-midi, lors du relais mixte de la coupe du monde de biathlon de Kontiolahti (Finlande), le final de la course a été époustouflant. Alors que l’on imaginait qu’Emilien Jacquelin, possédant encore 10 sec 6 de marge sur Vebjoern Soerum à 600 mètres de la ligne d’arrivée, allait offrir la victoire à la France, le Norvégien lui est revenu dessus, l’emportant au sprint.
😣 Que c'est cruel… Émilien Jacquelin battu au sprint par Vebjoern Soerum à l'arrivée du relais mixte.
Ça fait donc une deuxième deuxième place pour la France aujourd'hui.
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Cet exploit a mis en émoi la presse du royaume. Sur l’antenne de TV2, diffuseur de l’événement, les commentateurs s’en sont ainsi donnés à cœur joie. « Ce qu’il fait dans le dernier tour, c’est quelque chose que personne d’autre dans l’équipe norvégienne, ou dans le monde, ne fait », estimait d’abord Ole Einar Bjoerndalen. Marius Skjelbæk, lui, lançait, sans demi-mesure : « C’est la chose la plus malsaine que j’aie jamais vue ! »
Des gestions de course opposées
Il faut dire que le retour express de Vebjoern Soerum était impressionnant. Mais il y a (au moins) une explication : sa gestion de course a été totalement différente de celle d’Emilien Jacquelin.
« Je sais que c’est un athlète qui a l’habitude de partir sur un effort au seuil pour ensuite finir très fort, avouait ce dernier en zone mixte au micro de La Chaîne L’Equipe au sujet de son bourreau du jour. Moi, ma force est de partir vite sans que ça me coûte trop d’énergie. Ce sont deux gestions différentes, mais je crois que c’est surtout lui qui termine très fort parce que je n’ai pas explosé sur la fin [son temps de ski est seulement 2 secondes plus élevé que celui de Vebjoern Soerum, NDLR]. Il y a de la frustration de se faire doubler dans les dernière mètres par nos meilleurs ennemis norvégiens, mais ce n’est que partie remise ! »
« Je n’ai pas regardé une seule fois derrière moi, continue Emilien Jacquelin. Je pensais même que c’était [Martin] Ponsiluoma qui était derrière moi ! C’est au tout dernier moment que je me sus rendu compte que c’était [Vebjoern] Soerum. »
La frustration d’Eric Perrot
La seule erreur que le Villardien note de sa part, c’est d’avoir attaqué la grande bosse du parcours final « à peine trop fort ». « J’ai eu du mal à finir cette montée », avoue-t-il. C’est à partir de là que l’écart s’est réduit avec son adversaire. La suite est maintenant connue de tous.
« C’était très frustrant de regarder ça. Il explose un peu, c’est humain et je n’aurais pas fait mieux. C’est juste frustrant et le jeu. Il faut savoir se satisfaire et être content de cette deuxième place », lance d’ailleurs à ce sujet Eric Perrot, interrogé par Nordic Magazine après le podium.
Le live data du relais mixte
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