Biathlon : Maya Cloetens et Jeanne Richard, une amitié durable
Le 5 mars 2021, à Obertilliach (Autriche), Maya Cloetens et Jeanne Richard, accompagnées de Fany Bertrand, devenaient championnes du monde jeunes du relais. Un succès obtenu pour le compte de la France.
Depuis, près de 4 ans plus tard, de l’eau a coulé sous les ponts puisque la Dauphinoise, binationale, a pris la nationalité sportive belge. Evoluant sur le circuit de la coupe du monde depuis la saison 2022/2023, Maya Cloetens y a été rejointe par Jeanne Richard depuis un an. Amie au civil, les deux biathlètes partagent régulièrement des entraînements ou des sorties plaisir ensemble.
Sur LinkedIn, la Belge aux trois top 20 en coupe du monde est revenue sur leur belle relation d’amitié. « Quand on court à l’international, on partage la piste avec des athlètes du monde entier. Des nations différentes, des styles variés, des personnalités incroyables et… des concurrents redoutables », écrit-elle d’abord.
« Dans l’aire d’arrivée, on se tape dans la main avec respect et bonne humeur »
« Mais il y a ce que vous voyez, et ce qu’on vit. Car au-delà de la confrontation des tirs serrés et des sprints acharnés, il y a quelque chose de magique dans le biathlon : l’esprit de famille, continue-t-elle. On pourrait croire que dans l’effort, la rivalité règne. Mais en réalité, on partage tellement d’émotions ensemble : des sourires, des entraînements, des encouragements. On se raconte nos moments de doutes. On se soutient même dans les moments difficiles. »

« Alors oui, sur la piste, chacun donne tout pour sa médaille. Mais dans l’aire d’arrivée, on se tape dans la main avec respect et bonne humeur. Et ça, ça n’a pas de prix », termine Maya Cloetens.
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1 Commentaire(s)
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HERISSON
16/01/2025 à 9 h 22 min
C’est aussi pour cela qu’on aime le biathlon ! Du respect, de l’amitié entre les athlètes qui connaissent le prix pour accéder au haut niveau. Les rivalités sportives sont présentes mais s’arrêtent une fois la ligne passée. D’autres sports devraient s’en inspirer !
Jean-François Goetschel
16/01/2025 à 10 h 17 min
Tout à fait d’accord avec Hérisson. Les biathlèthes se battent d’abord contre eux-mêmes. Je pense à la joie d’Invenius 7° mais qui réalise la meilleure performance de sa carrière. Et même pendant la course, on peut voir du respect et de l’amitié, cf. Jacquelin prenant le temps d’ encourager J.Boe en plein désarroi.