BIATHLON – La mobilisation mondiale contre le racisme qui s’est répandue à travers la planète après la mort de George Floyd aux Etats-Unis a libéré la parole. Sur Facebook, la compagne du biathlète norvégien Tarjei Boe raconte comme elle a été régulièrement insultée.
Depuis la mort de la mort de George Floyd, asphyxié le 25 mai par un policier blanc dans le Minnesota, aux États-Unis, les manifestations antiracistes et contre les violences policières se sont multipliées à travers la planète.
Samedi, le biathlète Tarjei Boe a raconté avoir été confronté aux haines raciales. Ou plus exactement sa petite amie, Gita Simonsen. Leur relation a été officialisé en septembre 2017 sur les réseaux sociaux.
Aussitôt après, la jeune femme dont la mère est originaire de Guyane, a reçu de très nombreux messages insultants sur Instagram.
À lire aussi :
Leurs auteurs étaient Norvégiens, pas seulement. « De pays comme la Russie, l’Allemagne et la République Tchèque, mais aussi de Norvège », explique Tarjei Boe à nos confrères de TV2.
« La première fois que j’ai vécu le racisme, j’avais peut-être 6-7 ans », raconte encore Gita Simonsen. Elle a été lorsqu’elle a traitée de « putain de n ***» par un homme qui habitait juste en face de la maison où elle vivait avec sa famille.
Jusqu’ici, elle n’avait jamais souhaité témoigner. Mais le contexte a changé. Elle a voulu se libérer. « Je respecte son choix », indique Tarjei Boe qui, au passage, juge utile que les Norvégiens se rendent compte qu’ils ne vivent pas sous cloche et que leur pays est, lui aussi, touché par le racisme.
Photo : Nordic Focus.
