Biathlon : l’inventivité norvégienne fait mouche
Cette semaine, l’équipe nationale masculine de Norvège de biathlon est en stage sur le Birkebeinerstadion de Lillehammer. C’est sur le stade des Jeux olympiques de 1994 que Johannes Thingnes Boe et Sturla Holm Lægreid, réunis pour la première fois de l’intersaison, ont pu se tester lors de séances de tir perturbées par du vent… tout droit sorti d’un immense ventilateur !

Si l’Association norvégienne de biathlon a investi ce printemps dans cet outil, c’est tout simplement pour reproduire au plus près les conditions que ses athlètes devraient connaître en février prochain sur le site de Zhangjiakou, annoncé venté, lors des Jeux olympiques de Pékin 2022. « Je n’y croyais pas trop au départ mais cela reproduit les pires conditions que l’on peut avoir l’hiver, explique à la NRK Johannes Thingnes Boe. C’est une bonne arme. »
« Maintenant, nous pouvons planifier des séances de tir dans le vent, se réjouit de son côté Sturla Holm Lægreid, un des meilleurs tireurs de la saison passée. C’est vraiment un bon entraînement. »
« Un énorme avantage »
En plus du ventilateur, les biathlètes norvégiens tirent les ski-roues posés sur une plaque de pression, généralement utilisée par les golfeurs, pour mesurer le poids mis sur chaque pied lors d’une salve. Le tout pour définir la meilleure position à adopter par vent fort.

« Je pense que c’est un énorme avantage de s’entraîner avec tout ça avant les Jeux olympiques. Ces petits détails peuvent nous permettre de mettre une balle de plus que les autres », analyse Vetle Sjaastad Christiansen, ravi. « C’est peut-être ce qui nous fera prendre l’avantage sur les autres », termine Lægreid.
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