Biathlon : les Français analysent la piste « différente » du Grand-Bornand
Cette semaine, la coupe du monde de biathlon fait escale au Grand-Bornand, dans les Aravis. Une manche se déroulant sur un stade Sylvie-Becaert surnommé par l’organisation de « Monaco du biathlon » en référence au célèbre circuit de Formule 1. « Cette piste se démarque des pistes standards de la coupe du monde avec une première partie très dynamique comprenant beaucoup de passerelles et des virages où l’on peut prendre de la vitesse », confirme Justine Braisaz à Nordic Magazine.
« Elle sort du commun et est vraiment différente », renchérit Emilien Jacquelin. Une piste d’ailleurs découpée en deux parties : un début de parcours avec un enchaînement de petites mais exigeantes bosses puis un long faux plat montant ramenant les biathlètes sur le pas de tir via une descente. « Mine de rien, c’est l’une des pistes qui a fait le plus d’écarts ces dernières années. Il ne faut jamais rien lâcher, estime le Vosgien Fabien Claude. Chaque petit temps faible est de suite sanctionné. »
« Il va falloir de la rigueur et de la puissance, ne pas relâcher son effort et être bonne sur les trajectoires, résume Anaïs Bescond. Mais le public va nous pousser et nous porter. Finalement, c’est cela la grande particularité de cette piste ! » Le pas de tir, lui, est défini comme « safe » par Justine Braisaz : « Il y a une masse d’air à pendre en compte », analyse la Savoyarde, vainqueure de la mass-start bornandine en 2017.
Le plan du stade Sylvie-Becaert du Grand-Bornand (Haute-Savoie)
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