Biathlon : « Cette piste demande beaucoup de calme et de travail », estime Emilien Jacquelin
De mercredi au 19 février, les biathlètes du monde entier vont arpenter les pistes de l’Arena am Rennsteig d’Oberhof (Allemagne), lieu des championnats du monde 2023. Un tracé allemand décrit, ce lundi en conférence de presse à la suite des premiers entraînements officiels, comme « exigeant » par Anaïs Chevalier-Bouchet, « très dur » par Lou Jeanmonnot ou « particulièrement difficile » par Quentin Fillon-Maillet.
« C’est un profil en montée/descente, explique le Grandvallier à Nordic Magazine. On est dans la zone rouge dès le départ avec cette grosse montée puis on enchaîne plusieurs bosses d’affilée. Cette piste demande donc beaucoup d’énergie, ce qui permet aux hommes en forme de faire des écarts. »
C’est que le tracé d’Oberhof est marqué par la montée du Birxsteig, passage mythique situé à la sortie du pas de tir. « Ils ont durci cette première montée lors des travaux effectués pour les Mondiaux », révèle Vincent Vittoz, le coach des Bleus.
Des forts pourcentages
Ainsi, indique Emilien Jacquelin, elle mesure entre « 500 et 600 mètres avec des pourcentages jusqu’à 13 % ». « Mais je ne pense pas que ce soit le juge de paix parce que ce Birxsteig intervient juste après le pas de tir, reprend le Dauphinois. La clé va être, en confrontation directe, de bien gérer son effort et d’accélérer au bon moment et surtout pas trop tôt. »
Après cette bosse, il y aura effectivement un enchaînement de montées raides à négocier avant un retour vers le stade bien souvent balayé par le vent de face. « Cette piste demande beaucoup de calme et de travail », résume le double champion du monde en titre de la poursuite.
Enfin, avec plus de 160 000 personnes attendues sur le site tout au long de la compétition, l’ambiance promet d’être immense à Oberhof durant dix jours. « Cela va être de très beaux championnats », termine Anaïs Chevalier-Bouchet, qui tarde d’enfiler son premier dossard.
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