Biathlon : Justine Braisaz-Bouchet s’est retrouvée au bon moment
En janvier, Justine Braisaz-Bouchet a connu un enchaînement de déconvenues sur le circuit de la coupe du monde de biathlon. Si elle débutait la tournée germano-italienne par une quatrième place sur le sprint d’Oberhof (Allemagne), la Savoyarde ne revenait ensuite plus du tout dans le top 6. Trente-deuxième de l’individuel de Ruhpolding (Allemagne) puis vingt-neuvième de la mass-start disputée au même endroit, elle ne parvenait pas non plus à trouver les clés à Antholz (Italie).
Perdue au tir, la championne olympique en titre de la mass-start possédait même les pires statistiques sur les tapis des grandes dames du circuit. Descendue au neuvième rang du classement mondial, Justine Braisaz-Bouchet abordait alors les Mondiaux en tant que cinquième Française de la hiérarchie.
Seulement, depuis les courses italiennes, la Beaufortaine est rentrée à la maison, se ressourçant auprès des siens. « C’est un soutien énorme, surtout dans la préparation de tels événements », avouait-elle en zone mixte au micro d’Eurosport après être devenue championne du monde du sprint à Lenzerheide (Suisse). C’est que Justine Braisaz-Bouchet, ce vendredi après-midi, a retrouvé, comme par magie, son meilleur niveau.
« Jusqu’au dernier inter, je ne croyais pas à la gagne »
« Je suis très émue. C’est une des courses qui m’émeut le plus, expliquait-elle sur l’antenne de La Chaîne L’Equipe. Certainement à cause des combats que je menais intérieurement, parce que ce sont les championnats du monde aussi. Les dernières semaines ont été hautes en couleur. Le mois de janvier a été délicat, j’avais beaucoup de fatigue physique et mentale. Il y a des hauts et des bas, c’est le sport de haut niveau. […] La roue tourne. »
Pourtant, à la sortie du tir debout, rien n’était encore fait pour Justine Braisaz-Bouchet (9/10), troisième à 2 sec 9 de l’Allemande Franziska Preuss. « Il y a eu du suspense jusqu’à la fin et, jusqu’au dernier inter, je ne croyais pas à la gagne », indique-t-elle. Finalement, c’est avec une marge de près de 10 secondes que la Française, désormais quadruple championne du monde, s’est imposée.
Ainsi, elle recevait la médaille d’or au sommet du podium situé devant la grande tribune de la Roland Arena et pouvait profiter du moment lors de La Marseillaise. « Ce sont des moments historiques du sport. C’est un laps de temps où on est sur notre petit nuage et où beaucoup de souvenirs reviennent. J’avais ceux des dernières semaines à la maison qui revenaient. C’est un beau moment », termine-t-elle.
Le live data du sprint féminin
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