Biathlon : Justine Braisaz-Bouchet huitième du général, mais double championne du monde
Si, en cet hiver 2024/2025, Justine Braisaz-Bouchet n’a pas joué le gros globe de cristal comme elle l’aurait souhaité et s’est classée huitième du classement général final, la Beaufortaine a brillé lors des Mondiaux de Lenzerheide (Suisse). Sacrée sur le relais et bronzée lors de la poursuite, elle est surtout devenue championne du monde du sprint.
« Ce que je retiens, c’est sa capacité à être présente le jour-J sur un grand championnat, se réjouit son coach Cyril Burdet pour Nordic Magazine. D’ailleurs, à l’exception du sprint d’Oslo-Holmenkollen, sa régularité sur les sprints, dont elle a joué le petit globe jusqu’au dernier moment, a été impressionnante. Par ailleurs, elle a encore montré sa capacité à être la plus rapide sur les skis quasiment tout au long de l’hiver. »

Sixième à Hochfilzen (Autriche), quatrième à Oberhof (Allemagne), première au Grand-Bornand (Haute-Savoie) ou deuxième à Nove Mesto (République tchèque), Justine Braisaz-Bouchet a effectivement brillé sur ce format.
Plus de difficultés sur les courses à quatre tirs
« On est, en revanche, obligés de constater qu’il reste encore un peu de travail pour arriver à stabiliser ses performances sur les coures à quatre tirs afin qu’elle y soit aussi régulière qu’à deux tirs, note toutefois Cyril Burdet. Malgré tout, on sait qu’elle est capable de tout et je ne crois pas me tromper en disant que ce n’est pas nouveau. Cela va être tout l’enjeu du printemps avec elle où on va prendre le temps de revenir sur sa préparation et son fonctionnement pour trouver les clés et gagner en régularité sur son tir. »

De là à revenir sur l’habitude prise par Justine Braisaz-Bouchet de sécher certains stages de l’équipe de France pour passer du temps en famille ?
« Tout est sur le table, mais il y a aussi, et effectivement, la prise en compte de son équilibre personnel et familial qui entre dans la balance », répond son entraîneur. La discussion, à date, n’a pas encore eu lieu.
A lire aussi
- Pour Nordic Magazine, Cyril Burdet fait le bilan de l’excellente saison 2024/2025 des Françaises : « Tout le monde apporte sa pierre à l’édifice »
- La saison 2024/2025 de Julia Simon vue par Cyril Burdet : « Sa capacité à rebondir et à faire face à la difficulté est incroyable »
- La saison 2024/2025 d’Eric Perrot vue par Simon Fourcade : « C’est vraiment quelqu’un de très mature, il continue de tracer sa route »
- La saison 2024/2025 d’Océane Michelon vue par Cyril Burdet : « C’est sans doute la révélation de l’hiver »
- La saison 2024/2025 d’Emilien Jacquelin vue par Simon Fourcade : « C’est la troisième année consécutive où il a du mal à se réaliser sur les Mondiaux »
Les cinq dernières infos
- Ski de fond | Milan/Cortina 2026 : l’Haïtien Stevenson Savart annonce sa sélection officielle pour les Jeux olympiques
- Biathlon : Liv Breyton-Bouvier arrête la compétition
- Biathlon : victimes de leur manque de popularité, les championnats du monde d’été seront dorénavant organisés tous les deux ans
- Biathlon | Cyclisme : Emilien Jacquelin invité de Decathlon AG2R La Mondiale sur le contre-la-montre du Critérium du Dauphiné
- Saut à ski | Combiné nordique : tout le programme des stages d’entraînement des équipes de France
Articles similaires

1 Commentaire(s)
Leave a Reply
Annuler la réponse
Leave a Reply
Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.
RICHARD BIANCONI
09/04/2025 à 9 h 21 min
Vous parlez des stages d’été pour la préparation de l’année olympique, je suppose ne pas etre le seul à attendre la composition de l’équipe féminine, cinq places sont certaines, mais il reste deux places à officialiser. Il me semble qu’elles ont du etre attribuées avant leur départ en vacances, la FFS n’a pas du les laisser dans le doute, il serait intéressant d’aller interviewer le patron, afin que les fans puissent les connaitre aussi.
De meme pour l’équipe de France B et le pole excellence 2030, ils ont besoin de savoir quels seront leurs entraineurs pour l’été ? Nationaux ou régionaux ? Leur avenir en dépend.
Il y a eu beaucoup de jeunes ayant déjà pris leur retraite et meme une qui a choisi l’immigration pour garder sa passion, d’autres pourraient suivre son exemple afin de participer à la coupe du monde.
N’est-ce pas le but de l’immigration d’avoir une vie meilleure ?