Biathlon : Paula Botet a gagné en coupe du monde
En cette saison 2024/2025, la Bressaude Paula Botet a signé un exploit mémorable : remporter, début janvier, le sprint de la coupe du monde de biathlon d’Oberhof (Allemagne). Sous la pluie et pour sa première course disputée à ce niveau depuis près de deux ans, la Vosgienne l’avait emporté à 10/10, décrochant son premier succès individuel sur le circuit.
« C’est un très bel hiver de retour après une année de blessure compliquée pour elle. Son retour gagnant à Oberhof a été assez incroyable, explique son entraîneur Cyril Burdet à Nordic Magazine. Pour lui permettre de revenir sur la coupe du monde, il avait fallu écarter Sophie [Chauveau] qui sortait d’un podium à Hochfilzen ! C’était discutable et ça a été discuté, mais il s’avère que c’était le bon choix parce qu’elle est arrivée plus qu’en forme et a gagné. »
« Une très bonne saison pour son retour »
Avant ce coup d’éclat allemand, Paula Botet avait donc commencé l’hiver en IBU Cup, barrée par la densité tricolore à la suite d’une saison marquée par les blessures. Auteure d’un paquet de podiums et victorieuse à deux reprises, la biathlète de La Bresse (Vosges) avait donc gagné sa place en coupe du monde par son niveau (élevé) de biathlon.
« Elle a alterné des performances à la hauteur de son plein potentiel comme à Oberhof ou sur la mass-start d’Oslo-Holmenkollen qu’elle termine cinquième et, sans doute gagnée par les enjeux, est passée à côté d’autres opportunités, reprend Cyril Burdet, pensant à sa non sélection pour les Mondiaux en tant que remplaçante face à Sophie Chauveau. Malgré tout, cela reste une très bonne saison pour son retour. »
D’autant que pendant son passage en coupe du monde du mois de janvier, Paula Botet a réalisé de superbes performances sur les épreuves collectives, terminant deuxième d’un relais mixte simple et troisième d’un relais féminin.
« Elle a montré de belles choses sur les relais, aussi, en ayant eu pas mal de belles expériences. Globalement, cet hiver lui a permis de continuer d’apprendre », termine le coach savoyard.
A lire aussi
- Pour Nordic Magazine, Cyril Burdet fait le bilan de l’excellente saison 2024/2025 des Françaises : « Tout le monde apporte sa pierre à l’édifice »
- La saison 2024/2025 de Julia Simon vue par Cyril Burdet : « Sa capacité à rebondir et à faire face à la difficulté est incroyable »
- La saison 2024/2025 d’Eric Perrot vue par Simon Fourcade : « C’est vraiment quelqu’un de très mature, il continue de tracer sa route »
- La saison 2024/2025 d’Océane Michelon vue par Cyril Burdet : « C’est sans doute la révélation de l’hiver »
- La saison 2024/2025 d’Emilien Jacquelin vue par Simon Fourcade : « C’est la troisième année consécutive où il a du mal à se réaliser sur les Mondiaux »
- La saison 2024/2025 de Justine Braisaz-Bouchet vue par Cyril Burdet : « Ce que je retiens, c’est sa capacité à être présente le jour-J sur un grand championnat »
- La saison 2024/2025 de Fabien Claude vue par Simon Fourcade : « On a réussi à rehausser son niveau sur les sprints »
- La saison 2024/2025 de Jeanne Richard vue par Cyril Burdet : « Elle a construit son hiver sur des stats de tir exceptionnelles »
- La saison 2024/2025 de Quentin Fillon-Maillet vue par Simon Fourcade : « Arriver à faire remonter un athlète comme lui au top, c’est génial »
- La saison 2024/2025 de Lou Jeanmonnot vue par Cyril Burdet : « Le bilan doit intégrer les 500 derniers mètres de l’hiver, mais il ne faut pas oublier tout ce qui a été fait avant »
- La saison 2024/2025 d’Emilien Claude vue par Simon Fourcade : « Savoir qu’on peut s’appuyer sur un cinquième garçon de sa qualité, c’est génial »
- La saison 2024/2025 de Sophie Chauveau vue par Cyril Burdet : « Le bilan comptable n’est pas à la hauteur ni de ses attentes ni de ce que l’on peut imaginer de son potentiel »
- La saison 2024/2025 d’Oscar Lombardot vue par Simon Fourcade : « A partir du moment où il est revenu, il a tout de suite été performant »
Les cinq dernières infos
- Combiné nordique : le TAS confirme la sanction infligée à Mario Seidl pour dopage
- Grégory Thouverey, le chef des skieurs, a posé ses casseroles à Annecy
- Biathlon | Noémie Remonnay se confie à Nordic Magazine sur sa retraite sportive : « Je savais que ce serait ma dernière saison, quoi qu’il arrive »
- Biathlon : entraîneur de l’équipe féminine italienne, Alex Inderst n’exclut pas des impasses en cours de saison pour Lisa Vittozzi
- Ski nordique : élu président de l’Association suédoise de ski en octobre dernier, Anders Furbeck démissionne déjà
1 Commentaire(s)
Leave a Reply
Leave a Reply
Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.
RICHARD BIANCONI
17/04/2025 à 15 h 24 min
Connaitre l’opinion de l’entraineur sur nos biathlètes est intéressant, mais celui d’un fan aussi car il ne craint pas l’exclusion comme Knotten a connu avec le sélectionneur norvégien.
OUI Botet a fait un « sprint » magnifique en Allemagne, mais est-ce suffisant pour faire partie de l’équipe de France A ? Nous avons la chance d’avoir dix françaises capable de faire un podium, mais lorsqu’on a cinq filles dans les huit premières mondiales, le premier objectif n’est-il pas identique aux norvégiens d’avoir sept filles qui peuvent faire la mass-start du Grand Bornand. Botet me semble très irrégulière au tir, d’autres françaises sont aussi rapide sur les skis et ont un meilleur pourcentage au tir.
Le propos de monsieur Burdet laisse penser qu’elle fera la préparation au sein de l’équipe de France A. Il me semble plus judicieux de sélectionner une fille capable d’etre remplaçante d’un relais féminin des jeux olympiques et capable de disputer par exemple l’individuel ; toutes nos représentantes concoureront pour obtenir une médaille.
Il me semble que préparer l’individuel des l’été ne demande pas les meme qualités que celles pour le sprint, il me semble difficile de demander à nos grandes championnes d’etre encore performantes pour la mass-start si elles ont faits toutes les épreuves.