Biathlon : fin de parcours pour Pauline Machut
Dimanche dernier, Pauline Machut, biathlète du Poizat-Lalleyriat (Ain), a disputé la toute dernière course de sa carrière. Portant la combinaison de son club lors de la mass-start des championnats de France des Saisies (Savoie), c’est sous le soleil et en même temps que sa coéquipière de comité Pauline Jacquet qu’elle a fait ses adieux.
L’Aindinoise a pris sa décision définitive de s’arrêter à la fin du mois de février. « J’arrivais à la croisée de tous les chemins avec la fin de ma licence en STAPS et le passage chez les seniors. Il y avait des choix à prendre pour la suite et j’ai envie de partir en master en activités physiques adaptées. Cela est vraiment aussi rentré en ligne de compte. D’un point de vue sportif, en plus, je sens que je suis arrivée au bout », indique Pauline Machut à Nordic Magazine.
« Ça ne me donne pas l’impression d’avoir fini sur l’année de trop »
Si elle est parvenue à décrocher, cet hiver, une place pour les championnats d’Europe juniors d’Altenberg (Allemagne), la Poizatière n’y a pas brillé comme escompté. « Cette sélection m’a fait réfléchir, mais ça n’a pas fait pencher la balance, explique-t-elle. Je ne me vois plus continuer à mettre autant d’investissement alors qu’il y a un très très haut niveau en France et que je sens, je répète, que je suis arrivée au bout. »

« J’aurais performé aux championnats d’Europe juniors, j’aurais sûrement continué parce que cela m’aurait ouvert d’autres portes par la suite. C’était chouette d’y aller parce que c’était une sélection que je visais et ça ne me donne pas l’impression d’avoir fini sur l’année de trop, estime-t-elle ensuite. C’est une belle façon de finir. »

Durant ses années biathlon, Pauline Machut aura pris un total de trois sélections internationales entre les Jeux mondiaux universitaires de Lake Placid (Etats-Unis) début 2023, une Junior Cup en décembre 2023 puis, donc, l’Euro juniors de cette année.
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1 Commentaire(s)
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RICHARD BIANCONI
02/04/2025 à 8 h 44 min
Je ne connais pas vraiment ses performances, mais il me semble qu’elle est bonne au tir et limitée en ski. Il me semble aussi que durant l’adolescence, afin de réduire le stress on éduque les biathlètes dans le jeu et on leur fait penser que tout est possible, mais chez nos filles le niveau est devenu très relevé et meme etre en IBU Cup est devenu difficile, il me semble qu’il est difficile de vivre du biathlon ; deux milles footballeurs et tennismen peuvent vivre de leur sport, mais combien peuvent vivre du biathlon ? Alors elle doit etre une fille lucide de son potentiel, les sacrifices en biathlon me semble grand et il me semble difficile de continuer quand l’avenir est bouché.