Biathlon : retour sur le podium pour Julia Simon
Deuxième de la poursuite de la coupe du monde de biathlon du Grand-Bornand (Haute-Savoie) ce samedi après-midi, la Beaufortaine Julia Simon a retrouvé un podium qui lui échappait en individuel depuis la mass-start de Kontiolahti (Finlande). Après la cérémonie protocolaire, elle a répondu aux questions de la presse en zone mixte.
- Vous disiez, après le sprint terminé au septième rang vendredi, que vous voyiez peut-être le bout du tunnel au niveau de vos sensations. Après cette deuxième place sur la poursuite, est-ce bel et bien le cas ?
C’était une très belle course très intense. Skier avec Anamarija Lampic n’est pas de tout repos. Elle skie vraiment très vite. Je suis contente de ma poursuite, j’ai eu de bonnes sensations et un très bon feeling sur le pas de tir avec ce public français qui nous pousse. Je me suis éclatée !
- Que vous dites-vous sur la ligne d’arrivée, lorsque vous savez que vous êtes deuxième ?
Déjà, je suis repartie du pas de tir en ne sachant pas à combien de temps était Franziska [Preuss]. J’ai vite compris, au sommet de la deuxième bosse, qu’elle était aujourd’hui intouchable. Il y avait ma famille et mes amis là-haut donc j’ai profité du moment pour saluer le public. C’était du pur kiff. Je regardais aussi derrière parce que je savais que Jeanne [Richard] était à la bataille. J’avais un petit espoir de double podium. Je pense qu’elle a pris beaucoup d’expérience et, moi, énormément de kiff.
- Sentez-vous que la forme va de mieux en mieux ?
Je sens que j’ai les armes pour me battre. Il m’en reste encore un petit peu sous le pied, que j’ai encore besoin d’un petit peu de compétition. Je vais mieux, je suis un peu plus sereine quand j’arrive sur les tapis. Je n’ai pas l’impression de subir le rythme de la course. Je me sens un peu plus dans mes marques, c’est agréable.
- Cela veut-il dire que vous avez de l’énergie pour la mass-start ?
Bien sûr ! Après, on verra si cette jauge d’énergie sera pleine et où elle en sera par rapport à mes adversaires. Cela risque d’être une journée sous la pluie avec peut-être du vent. Il faudra sans doute être la plus maligne et serrer les cale-pieds sur le pas de tir.
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