Biathlon : « Un site à la piste exigeante qui n’est pas facile à appréhender du début à la fin », estime Marie Dorin-Habert
« Surplombant la capitale norvégienne et, surtout, son magnifique fjord, le site d’Oslo-Holmenkollen est l’un des plus beaux du circuit. Orienté plein Ouest, il donne lieu à de magnifiques couchers de soleil plongeant dans la mer, éclaboussant de cette lumière scandinave le stade et la caravane du biathlon. »
« Pour autant, c’est un site à la piste exigeante qui n’est pas facile à appréhender du début à la fin. Elle démarre du stade par un long plat montant qui se prolonge encore et encore jusqu’au départ d’une montée faisant le tour d’une chapelle. De ce point haut de la piste, on plonge dans une descente rapide. S’ensuit de nouveau un plat qui replonge dans une autre descente très rapide suivie d’un virage qu’il faut négocier en pas tournants. De là, une dernière et longue montée se terminant par une longue relance qui ramène les athlètes sur le stade en un plat descendant. »
« Souvent dernière coupe du monde de la saison, le site d’Oslo-Holmenkollen signifie la fin de la saison »Marie Dorin-Habert à Nordic Magazine
« Le pas de tir n’est pas très compliqué, mais peut se montrer piégeux au tir couché avec des fanions qui tournicotent. Enfin, après le dernier tour, la ligne d’arrivée est longue à Oslo-Holmenkollen. Pour l’atteindre depuis la dernière bosse il faut ménager son effort et bien réussir à se placer dans le « U » qui passe derrière le pas de tir, enchaînement d’une petite montée-plat-descente, car il est difficile de sprinter lorsqu’on a pas la bonne trajectoire ! »
« Souvent dernière coupe du monde de la saison, le site d’Oslo-Holmenkollen signifie la fin de la saison. L’ambiance y est détendue et festive. Le classement général est presque bouclé. Les journées plus chaudes du mois de mars et l’orientation du stade donnent aux courses un air de printemps. Il est courant de voir des athlètes se ravitailler en eau et avec les mains sans gants ! »
« C’est finalement un site magique d’où partent d’innombrables pistes de ski de fond sur lesquelles il est difficile de ne pas se perdre lors des séances de classique de fin d’après-midi. »
A lire aussi
- Le stade de Kontiolahti vu par Justine Braisaz-Bouchet
- Le stade d’Hochfilzen vu par Justine Braisaz-Bouchet
- Le stade Sylvie-Becaert du Grand-Bornand vu par Justine Braisaz-Bouchet
- Le stade de Pokljuka vu par Marine Bolliet
- Le stade de Ruhpolding vu par Marine Bolliet
- Le stade d’Antholz vu par Marine Bolliet
- Le stade d’Oberhof vu par Marie Dorin-Habert
- Le stade de Nove Mesto vu par Marie Dorin-Habert
- Le stade d’Östersund vu par Marie Dorin-Habert
- Nordic Magazine s’entoure d’une équipe d’experts pour vous faire vivre la saison 2022/2023
Les cinq dernières infos
- Vu de Norge #399 : qui pour remplacer les retraitées Tiril Eckhoff et Marte Olsbu Røiseland ?
- Saut à ski : Dawid Kubacki met un terme à sa saison
- Ski nordique | Biathlon : tout le programme du Tournoi international de ski des Douanes, prévu mercredi et jeudi à Morzine
- Ski de fond | Thibaut Chêne avant le sprint skate de Tallinn : « Si l’on peut finir en beauté, on ne va pas se gêner »
- Biathlon | Coupe du monde d’Oslo-Holmenkollen : le débrief de Marine Bolliet
