Biathlon : distances augmentées et pioches oubliées
Première évolution dans le biathlon pour les super sprints, les distances passeront à 1,5 kilomètre, ceci afin de rallonger les temps de ski entre chaque passage au tir. Et atténuer alors les critiques sur le caractère « concours de tir » que ce format suscitait (lire les avis de Johannes Thingnes Boe et Siegfried Mazet).
Deuxième évolution, les balles de pioches sont abandonnées et le tir revient à un format plus habituel sur les confrontations individuelles. L’anneau de pénalité de 75m est maintenu pour chaque cible manquée.
Un programme repensé
Enfin, finie l’alternance entre qualifications hommes et dames, puis phases finales qui rallongeait les journées pour les athlètes. Le super sprint sera dorénavant organisé par sexe. Les uns enchaîneront qualifications et phases finales avant de passer au sexe suivant. « On s’est aperçu que cela créait un déséquilibre entre les nations qui logeaient près du stade avec des athlètes qui pouvaient rentrer se reposer entre les qualifications et les finales et d’autres qui devaient attendre au stade. Ce n’était pas très équitable », admet Christophe Vassallo, le président du bureau technique de la fédération internationale, à Nordic Magazine.
Testé depuis 2018 en IBU Cup puis introduit sur les championnats d’Europe de Minsk-Raubichi (Biélorussie), le format devait faire son apparition lors des finales de la coupe du monde à Oslo-Holmenkollen (Norvège) en mars dernier. Mais la crise sanitaire, et les critiques apportées à ce format, ont conduit à la disparition du super sprint de la prochaine saison de coupe du monde. La nouvelle formule devra en effet être testée sur les échelons inférieurs du biathlon mondial avant d’être introduite sur le circuit principal.
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