Biathlon : une séance de tir pour Martin Uldal et Vebjoern Soerum qui a fait parler
Samedi dernier, sur les pistes de Lenzerheide (Suisse), les Norvégiens Endre Stroemsheim, Tarjei Boe, Sturla Holm Lægreid et Johannes Thingnes Boe ont permis à la Norvège de conquérir son premier sacre en relais sur les championnats du monde de biathlon depuis 2021.

Et pourtant, depuis le début de saison, ce sont les Français qui avaient pris la bonne habitude de dominer cette épreuve sur le circuit de la coupe du monde avec quatre victoires en autant de courses disputées. Déterminés à faire vaciller les Bleus sur cette échéance planétaire, les Scandinaves ont réussi leur coup au terme d’un relais conjugué au plus que parfait.
Toutefois, durant la traditionnelle cérémonie protocolaire, la formation entraînée par le Drômois Siegfried Mazet a connu une mésaventure qui n’a pas vraiment plu aux différents observateurs et consultants. En effet, pendant que retentissait l’hymne national, les spectateurs et athlètes ont pu entendre les tirs de Martin Uldal et Vebjoern Soerum, non-alignés sur l’épreuve du jour et à l’entraînement à la veille des mass-starts de clôture.

« Il faut respecter l’hymne national. Le tir n’avait pas sa place durant cette cérémonie, déplore Ola Lunde », consultant pour la NRK. « C’était un peu le mauvais timing. J’étais allongé sur le tapis quand cela a commencé et j’ai débuté mon tir, se défend Martin Uldal. J’aurais évidemment préféré que cela n’arrive pas. »
« Il faut respecter l’hymne national »Vebjoern Soerum à la NRK
Son coéquipier Vebjoern Soerum évoque lui la difficulté de trouver du temps pour caler une séance de préparation au milieu d’une journée où deux courses étaient au programme : « Nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour nous entraîner. Nous ne pouvions faire qu’une seule séance. Nous n’avions donc malheureusement pas vraiment le choix », avoue-t-il.
Quelques minutes après cet incident, l’IBU a rapidement présenté ses excuses et indiqué qu’elle « regrettait que l’entraînement ait eu lieu pendant l’hymne national norvégien ».

« Il faut respecter l’hymne national. C’était un peu étrange de s’entraîner ou de tirer à ce moment précis car cela fait quand même beaucoup de bruit, raconte encore Vebjoern Soerum. Toutefois, le temps qui nous était imparti et cela avait été mal planifié par l’IBU. »
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