Biathlon : direction la coupe du monde pour Amandine Mengin et Camille Bened
En fin de semaine, elles seront pas moins de neuf biathlètes françaises à participer à la coupe du monde d’Oslo-Holmenkollen (Norvège). Parmi elles, on trouvera deux rookies : Amandine Mengin, 20 ans et meilleure athlète des Mondiaux juniors d’Östersund (Suède), et Camille Bened, 24 ans et vainqueure du classement général de l’IBU Cup.
« C’est hyper intéressant d’avoir avec nous des filles qui vont découvrir la coupe du monde et qui vont venir chercher la récompense d’une saison exceptionnelle, que ce soit pour Camille [Bened] ou Amandine [Mengin]. Cela va être l’occasion de découvrir de nouvelles athlètes sur le circuit », se réjouit Cyril Burdet, le coach de l’équipe de France féminine, au micro de Nordic Magazine.

S’il avoue ne pas connaître beaucoup la Vosgienne Amandine Mengin, le technicien savoyard révèle avoir repéré sa vitesse sur les skis lors du Summer Tour d’Arçon (Doubs), disputé en octobre dernier. « Je l’avais vu très rapide et elle était venue se mêler à la bataille avec les filles du groupe A », se rappelle-t-il.
« Ce n’est parce qu’elle sont sur le circuit supérieur qu’il faut qu’elles changent des choses »
« En revanche, je connais un petit peu plus Camille [Bened], je suis ses résultats en IBU Cup depuis longtemps et on a eu l’occasion de partager des stages en commun avec le groupe B, indique encore Cyril Burdet. On sait les qualités qu’elle a sur le pas de tir et fait une belle fin de saison sur les skis donc ça va être intéressant de voir ce qu’elle va donner sur le circuit supérieur. »

Au niveau de ce qu’il attend de ses nouvelles élèves sur leurs premiers pas en coupe du monde, l’entraîneur tricolore souhaite surtout que Camille Bened et Amandine Mengin « produisent du bon biathlon et prennent des points de repère ».
« Ce n’est parce qu’elle sont sur le circuit supérieur qu’il faut qu’elles changent des choses. Le discours et le but sera de les accompagner à reproduire ce qu’elles ont fait jusqu’à présent pour qu’elles voient ce que ça vaut en coupe du monde », termine Cyril Burdet.
[Avec Julie et Marie Le Bobinnec, à Pokljuka]
Le programme de la coupe du monde de biathlon d’Oslo-Holmenkollen 🇳🇴
Vendredi 21 mars
- 13h30 : sprint 10 km hommes
- 16h15 : sprint 7,5 km dames
Samedi 22 mars
- 13h45 : poursuite 12,5 km hommes
- 15h50 : poursuite 10 km dames
Dimanche 23 mars
- 13h15 : mass-start 12,5 km dames
- 15h40 : mass-start 15 km hommes
La sélection française pour la coupe du monde de biathlon d’Oslo-Holmenkollen 🇳🇴
Dames
- Camille Bened – Chablais Nordic (Mont Blanc) 🇫🇷
- Paula Botet – ARMÉE DE CHAMPIONS / La Bressaude (Massif des Vosges) 🇫🇷
- Justine Braisaz-Bouchet – DOUANE / Les Saisies (Savoie) 🇫🇷
- Sophie Chauveau – ARMÉE DE CHAMPIONS / Le Grand Bornand (Mont Blanc) 🇫🇷
- Lou Jeanmonnot – ARMÉE DE CHAMPIONS / Olympic Mont d’Or (Massif Jurassien) 🇫🇷
- Amandine Mengin – La Bressaude (Massif des Vosges) 🇫🇷
- Océane Michelon – Bauges Ski Nordique (Savoie) 🇫🇷
- Jeanne Richard – POLICE NATIONALE / Les Gets (Mont Blanc) 🇫🇷
- Julia Simon – DOUANE / Les Saisies (Savoie) 🇫🇷
Hommes
- Emilien Claude – ARMÉE DE CHAMPIONS / Basse sur le Rupt (Massif des Vosges) 🇫🇷
- Fabien Claude – ARMÉE DE CHAMPIONS / Basse sur le Rupt (Massif des Vosges) 🇫🇷
- Quentin Fillon-Maillet – DOUANE / Grandvaux (Massif Jurassien) 🇫🇷
- Antonin Guigonnat – ARMÉE DE CHAMPIONS / Morzine Avoriaz (Mont Blanc) 🇫🇷
- Emilien Jacquelin – DOUANE / Villard de Lans (Dauphiné) 🇫🇷
- Oscar Lombardot – ES Saugette (Massif Jurassien) 🇫🇷
- Eric Perrot – ARMÉE DE CHAMPIONS / Peisey Vallandry (Savoie) 🇫🇷
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1 Commentaire(s)
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RICHARD BIANCONI
17/03/2025 à 9 h 26 min
J’ai réagis fortement quand j’ai vu que Galmace Paulin ne faisait pas partie des neuf retenues ; pour moi elle passait bien avant Chauveau et Botet. Je vais donner mes raisons.
Comme dit Burdet si elle avait été retenue, il lui aurait dit de faire ce qu’elle sait faire et a fait tout l’hiver. Ils éduquent les jeunes dans le jeu, le but est dans un bon jour de faire une cérémonie des fleurs. Ainsi on a en France beaucoup de filles qui performent et font des médailles meme d’or ; mais il arrive qu’une fille voit qu’elle peut etre « la meilleure », alors elle n’est plus dans le jeu, il faut la régularité et etre bonne en ski et au tir. Mais il y a des filles qui tirent vite comme Simon et gagne 10 secondes à chaque passage au tir, alors il n’est plus question de bétonner et certaines comme Tandrevold connaissent un chaos dont elle ne se relèvera jamais.
Ce n’est pas à 27 ans qu’on augmente sa vitesse de tir; cet été beaucoup de biathlètes vont imiter Uldal, combien réussiront ?
Participer à l’étape d’Oslo avec trois autres filles de son niveau à 19 ans lui aurait permis de rester dans le jeu. Elle débutera certainement la prochaine saison en Suède, mais là elle devra performer car au bout de deux étapes une fille sera éliminée ; alors elle bétonnera afin d’assurer une place dans les vingt meilleures qui lui permettra de rester en coupe du monde et elle deviendra comme Richard une fille sure au tir, mais lente ; on a vu dimanche à quoi cela conduit quand elle veut tirer un peu plus vite dans un relais ou aucune française ne pourra prendre la place de Simon car elle tire vite et bien, car sans crainte, elle sait qu’elle peut rater une balle et partir en meme temps que celles qui en ont pas raté. Cela se traduit par etre notre grande championne.
Le role de Bouthiaux et Burdet et de former une nouvelle grande championne ce ne sera ni Chauveau ni Botet.
Froment
17/03/2025 à 15 h 05 min
Laissons les choses se faire les entraîneurs savent ce qu’ils font et ont des critères de sélection qui les concernent uniquement et pas nous le public
RICHARD BIANCONI
18/03/2025 à 20 h 20 min
Bien sur c’est leur travail, mais personne n’est parfait et eux aussi font des erreurs et quand ils sont pas bons, on les remplace.
Les erreurs existent dans toutes les nations, demandez à Christiansen et Soerum s’ils sont contents de leur coach ? Les allemands eux viennent de virer leur entraineur de tir.
Certes en Norvège et en France, on a les meilleurs biathlètes, c’est grace à leurs entraineurs et à nos clubs, mais cela n’empeche pas qu’ils ne sont pas parfait.